lundi 22 août 2016

España, tercera parte: de Burgos a San Sebastián

Jour 7, mardi 9 août : Burgos

Après un bon petit-déjener, nous voilà, Vava et moi, de retour vers le centre-ville de Burgos. Première étape de la journée de visite : retrouver l'office de tourisme pour récupérer une carte avec tous les musées que nous voulons voir. Grâce à Josu, avec qui nous sommes passés devant la veille, il n'est pas (trop) difficile de le retrouver. Une fois la carte en mains, nous finalisons notre programme :
1- Cathédrale
2- Musée du livre
3- Musée de Burgos

Il y a aussi un musée militaire et un musée de l'évolution humaine apparemment réputé, mais nous devons reprendre le train dans l'après-midi donc il nous faut faire des choix.

Imagine voir ça en te réveillant le matin...
Nous commençons par la cathédrale dont l'intérieur est aussi superbe que l'extérieur. Bien que déjà pleine de touristes, il est très agréable d'y déambuler. À l'entrée (payante por supuesto) on nous donne un audio-guide, que j'ai vite fait d'éteindre : ce n'est pas que c'est inintéressant, au contraire, mais je n'aime pas avoir des trucs dans les oreilles (chacun son truc, hein).
Là aussi, la myriade de têtes d'anges potelés et ailés me donne des sueurs froides. Qui a un jour dit que ces choses là étaient mignonnes ???


Bref, c'est quand même un très bel endroit, encore une fois témoin de l'histoire de l'Espagne et de l'architecture gothique à son apogée.

Pour notre deuxième visite, j'entraîne Vava au Museo del Libro. Assez difficile à trouver (même avec une carte sur laquelle il est indiqué), il est tout petit mais vaux la peine pour ses salles très bien faites sur l'histoire de l'écriture et des supports écrits (j'ai bavé tout du long, en toute objectivité évidemment).

De l'autre côté de la rivière, direction le Museo de Burgos : dans la cour à côté se trouve un tronc d'arbre fossilisé, c'est déjà top ! L'intérieur possède encore un CLOITRE (j'en veux un dans mamaison j'en veux un dans mamaison !!!!) et présente l'art de Burgos et des environs depuis la Préhistoire et l'Antiquité : présence romaine, Moyen Age, Renaissance, époque contemporaine... C'est aussi très intéressant, même si rien n'est vraiment nouveau pour nous. En revanche, tout au long des salles a été installée une exposition de petites sculptures représentant l'histoire d'une vie, c'est très bien fait, voir carrément émouvant à certains moments !

Nous avons été chassées du musée car c'était l'heure de la pause déjeuner. Une fois n'est pas coutume, nous avons décidé de faire des courses rapides au Supermarché du coin et de nous faire de sandwichs. Nous avons donc mangé le long de la rivière, au soleil, sous la pluie, à midi ou..., sur un banc, à regarder les gens.
Tranquillement, nous sommes ensuite remontées chez Josu afin de récupérer nos sacs, dire gracias hasta luego et reprendre le bus en direction de la gare.



Une fois dans la toute petite gare, nous avons bien 1h à attendre mais... MAIS ??? Ce ne serait pas notre prof d'espagnol de lycée là-bas ??? NAAAAAN !!! SI ? MAIS SI !
À peine croyable mais vrai : nous croisons donc LA prof du cours où l'on s'est rencontrées avec Vava, petite séance souvenirs avant de prendre notre train.

Donostia
[Donostia, c'est le nom basque de Saint Sébastien, et je viens de réaliser que c'est moins long à écrire donc je dirai comme ça à partir de maintenant.]
En arrivant à Donostia ce soir-là, il fait déjà bientôt nuit. Pour aller à l'auberge, nous profitons donc de marche le long 1,3km de plage sous le crépuscule, ce qui donne déjà un joli aperçu de la ville.

Jour 8, mercredi 10 août : Donostia
Le lendemain, nous refaisons ses 1,3km en sens inverse : il faut dire que la plupart des choses à voir sont de l'autre côté de la baie, on va en faire de la marche ! Dans une vaine tentative de rester "à la fraîche" nous avons décidé d'entreprendre l'ascension du mont Urgull au matin. Au sommet de ce dernier, que l'on atteint en passant par des petits chemins boisés, se trouve le castillo de la Monta, anciennes fortifications de défense de la ville. C'est tout beau, ya des ruines et des expos, et même une grande statue (presque) comme à Rio !

On redescend le mont en passant devant l'aquarium puis en longeant le port sur la Kaiko Pasealekua (quelqu'un parle-t-il basque) avant d'entrer dans le vieux quartier plein de touristes français pour se trouver à manger.
La spécialité du lieu, ce sont les Pintxos (pine-tchoss), sortes de tapas pour gourmets car ce sont de véritables plats goûtus en toutes petites portions, pour pouvoir en manger plein-plein-plein. Mais il y a beaucoup de monde soudain, et on préfère s'éloigner un peu pour entrer dans un "vrai" resto (et je pends une paella ♥).

L'après-midi, nous continuons notre petit tour de la ville. Celui-ci nous emmène de l'autre côté de la rivière (Urumea Itsasadarra), vers la ville un peu plus moderne et l'autre plage, où s'entraînent les surfeurs. On passe beaucoup de temps à glandouiller le long de la baie, puis dans les rues commerçantes où l'on retrouve Stradivarius, Pull&Bear, Zara... Puis, il est (encore) temps de s'en mettre plein la panse et nous rejoignons "le vieux quartier" et nous installons Constitución Plaza pour goûter aux fameux Pintxos : on prend plusieurs choses et c'est un régal, il y en a pour tous les goûts, MIAM-MIAM-MIAM



Jour 9, jeudi 11 août : Donostia
Le jour suivant, nous entreprenons l'ascension de l'autre mont de l'autre côté de la ville : le mont Igueldo. Là-haut se trouve un parc d'attraction facilement accessible par un funiculaire. Facilement dites-vous ? c'est pourquoi nous décidons plutôt de marcher le long del Faro Ibilbidea, petite route qui tournicote et offre des superbes vues sur la ville, la mer, et le phare du mont Igueldo. Pour entrer dans le parc, il faut quand même payer 2 € mais la vue est imprenable. Pour les enfants, il y a aussi plein de petites attractions qui ont l'air très fun... Bien qu'elles soient toutes payantes (je pense qu'il faut bien préparer son porte-monnaie quand même quand on compte y passer plusieurs heures). Nous y prenons un ptit-déj de 11h bien mérité puis redescendons avec le funiculaire.

Programme du reste de la journée : glandouille ! On repasse à l'auberge enfiler nos maillots eeeeeeet passons plusieurs heures sur la plage de la Concha : sudoku, baignade, sopas de letras, baignade, punto a punto, baignade, siesta... Et l'eau ! L'eau toute claire est superbe, c'est un vrai délice ! En plus il n'y a pas trop de monde, et autour de nous on entend plus parler espagnol que français, ça fait plaisir !

Après une douche et un rhabillage à l'auberge, nous refilons vers le centre : personnellement, je suis en quête d'un "pantalon-léger-éléphant" depuis que, à Ségovie, j'ai craqué sur l'un d'eux devant une boutique où il n'y avait pas ma taille (frustration extrême). Après avoir zieuté tous les magasins depuis deux jours, je ne tarde pas à trouver ce que je veux (bon, faudra faire un ourlet, mais que voulez-vous, c'est l'histoire de ma vie), puis nous partons à la recherche de Pintxos : pour les apprécier au mieux, il faut les manger debout !
Après une bonne dégustation, nous rentrons lentement mais sûrement à l'auberge, avec du mal à croire que c'est déjà la dernière nuit du périple. Et pourtant, on en a fait des choses !



Jour 10, vendredi 10 août : le retour
Et puis il a fallu retourner à la gare. Un dernier adieu à la baie de la Concha, à la plage, à la mer, à l'Espagne... Nous voilà rapidement à Hendaye, puis le train prend du retard et c'est un miracle que j'arrive à avoir mon correspondance. Et puis j'arrive à Tours.
Et voilà, c'est la fin des vacances [musique dramatique].

Bilan
Aaaaaah l'Espagne ! Elle m'avait tellement manquée que je ne pouvais être que ravie de mon séjour. Ravie et soulagée aussi : je peux me débrouiller sans peine en espagnol, je connais de plus en plus d'histoire du pays, je n'ai eu aucun mal à m'habituer aux horaires, à la nourriture... Ah ! par contre, euh... ils sont où les légumes ? Et les fruits ? faut bien chercher pour les trouver ceux-là !
Mais pour des vacances, c'était des retrouvailles parfaites avec le pays ♥



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- Question ultra-existentielle du jour : on a marché combien de kilomètres en tout ?
- Note pseudo-philosophique du moment : si les têtes d'angelots potelés et ailés nous envahissent, je ne réponds plus de rien
- Chanson à avoir dans la tête absolument : La mer - Charles Trenet

1 commentaire:

Mandy a dit…

Musée du livre ? :D :D :D :D
C'est comique de voir votre ancienne prof en Espagne en tout cas ^^

En tout cas, tu m'as vraiment (re)donné envie d'aller faire un tour en Espagne! :)