mardi 16 février 2016

Retour à Paris

Bonsoiiiiiiiir

Ahlalala, c'est fou ça ! Je ne peux pas passer un mois sans avoir envie de rédiger un nouveau petit article ! et en même temps, j'ai déjà fait plein de choses depuis début 2016... Il faut dire que mon ré-emménagement à Paris y est pour beaucoup : la capitale n'est pas ce genre de lieu où il est possible de s'ennuyer.

Ainsi, j'avais envie de vous parler de mes dernières découvertes/visites (ouais, j'suis comme ça).

En janvier, j'ai fait pas mal d'expos/musées :

Fantastique ! au Petit Palais était composé de deux parties : la première sur Kuniyoshi, "le démon de l'estampe", la seconde sur "l'estampe visionnaire de Goya à Redon". Comme vous pouvez vous en douter, j'ai ultra-kiffé, et ce pour plusieurs raisons :
- C'est quand même pas tous les jours qu'on peut voir autant d'estampes japonaises, et en plus, Kuniyoshi n'est pas forcément le plus connu (celle que tout le monde connaît - oui oui, même toi là - c'est "La grande vague" dans Trente-six vue du Mont Fuji de Hokusai
- J'ai été subjuguée par les couleurs vives (bleu et rouge surtout) et la poésie "what-the-fuckuesque" des dessins. Ne m'y connaissant pas beaucoup en culture japonaise, c'est toujours surprenant de découvrir leur mythes et la manière dont il les représentent, notamment les monstres et les héros.
- La deuxième partie, en noir et blanc, nous parle un peu plus car les artistes sont de notre culture. Je me suis retrouvée devant des panneaux en mode "Oh mais oui ! j'connais ça ! AAAaaaah, mais c'est lui kaféssa ?". Bref, le parallèle entre les deux modes de représentation était très intéressant (et parfois glauque et/ou dérangeant pour la deuxième partie : le terme "fantastique" prend bien son sens de l'époque, rien à voir avec les mondes fantastiques pleins de jolie magie d'aujourd'hui).



Une seule ombre au tableau : le monde. On a mis une heure à attendre dans le froid avant de pouvoir entrer, puis on a dû batailler entre tous les géants qui se postent toujours en plein milieu - ou pire : les blondasses qui te poussent pour filmer l’œuvre sans même la regarder. Ah, si j'étais ninja, je m'en donnerais à cœur joie.

- Le Louvre
Puisque me revoilà à Paris pour un temps déterminé, j'ai décidé de ne pas le perdre (mon temps), et de me donner un challenge : voir, petits bouts par petits bouts, TOUT ce qu'il y a à voir au Louvre.
L'année dernière, j'avais déjà pas mal arpenté les couloirs et rempli mes yeux de petites étoiles. Mon périple cette année commencera donc par les salles que je n'ai jamais vues ! Et rapidement, me voilà au fin fond de l'aile Richelieu : je commence par la Petite Galerie, où ils ont aménagé une petite expo très ludique sur le thème du héro (de Hercules à... Dark Vador, vivivi, avec le casque du film et tout et tout !). C'est une première belle surprise pour moi. Ensuite, je déambule entre les sculptures du rez-de-chaussée, dont plusieurs m'ont carrément coupé le souffle - sans déc. Puis je monte vers les galeries des peintures flamande, où, ô bonheur absolu, il n'y a absolument PERSONNE, à part le surveillant de salle qui pique un petit somme dans son coin. Et pourtant, il y a des peintures vraiment belles, là aussi j'ai de superbes découvertes (on dirait qu'il m'en faut peu en fait).
Avant de partir, je ne peux pas m'empêcher de passer exprès devant la Victoire de Samothrace parce que, quand même quoi, la Victoire de Samothrace.
(et bizarrement il y avait du monde là...)




The following week, I decided d'aller voir l'expo Sepik, Arts de Papouasie-Nouvelle-Guinée, au musée du Quai Branly.
Encore une fois, j'ai énormément aimé cette expo où j'ai appris plein de choses, vu des choses que j'avais jamais eu l'occasion de voir. Une expo très pédagogique aussi, avec des endroits prévus pour toucher des reproductions d’objets ou écouter de la musique traditionnelle.
(et puis, ce musée est ultra-top-cool de toute façon, ainsi que sa boutique)


- Louvre II
Une fois dans sa lancée, hein... et me revoilà au Louvre, où je me concentre cette fois sur les peintures anglaises, espagnoles et françaises.
Une fois l'après-midi passé, je craque sur une part de gâteau au pomme dans le Caroussel du Louvre, histoire de dire que je joue à la touriste à fond.
Je jette un coup d’œil à la carte du musée et... OUI ! ENFIN ! Je peux le dire : j'ai tout vu au Louvre - ou au moins, j'ai été partout. Il m'aura fallu une dizaine de visites d'une moyenne de 3h (je compte la fois où mon pôpa m'avait amené quand j'avais 8 ans, pour voir la collection Egyptienne et, évidemment, les fois du printemps dernier), mais JE L'AI FAIT !
Bon j'ai qu'une envie maintenant... y retourner pour revoir tous mes trucs préférés !
(quelqu'un a une deuxième vie à me prêter ?)

(puissiez-vous pardonner la piètre qualité de ces clichés,
c'est bien le meilleur que mon portable puisse donner !)


- Le week-end d'après, petite aventure en banlieue : Disneyyyy. Je n'y avais pas été depuis la première fois, en février 2012, et je me disais "Aaaaaah je vais enfin voir Disney sans toute la neige qu'il y avait eu cette année là..." Oui mais voilà : il a plu de manière torrentielle toute la journée ! Après Disney sous la neige, j'ai donc fait Disney sous la pluie ! Cela reste sympa malgré tout, surtout quand on est entourée de supers coupines. Finalement on n'aura pas fait toutes les attractions (quel humain le peut ?) ni vu trop de personnages emblématiques, mais il reste l'ambiance ! J'ai été épatée de certaines décors, notamment celui de la tour de la terreur par exemple.
Je ne suis pas sûre que ça me donne envie d'y aller toutes les semaines en revanche, une fois de temps en temps c'est déjà bien ;)



- Côté spectacle, citons le kiosque jeune qui permet aux moins de 30 ans d'aller gratos voir des spectacles dans des petites salles ! Plutôt chouette (il faut par contre prouver que l'on réside dans Paris - ou avoir des amis qui peuvent le prouver, héhé), je suis allée au théâtre Mélo d'Amélie pour voir "C'est quoi le problème ?", une petite pièce très drôle que j'ai beaucoup aimé (mention spéciale à la bande son).





J'ai aussi été au ciné voir le film Chocolat, à l'UGC de la cour Saintt-Émilion, un petit village parenthèse à deux pas (ou 30 quand tu te perds) de Bercy tout meugnon, avec plein de boutiques et de restos. En plus, j'ai beaucoup le film, encore une fois un Omar Sy bluffant, et une super découverte en la personne de James Thierrée !





Eeeeeet en février, j'ai été voir le musical traduit en français Cats !


Je n'avais lu aucune critique avant d'y aller, je ne me suis même pas renseignée sur l'histoire pour avoir autant la surprise que possible pour cette place reçue pour mon anniversaire.
Et bien je n'ai carrément pas été déçue du voyage ! Je suis vraiment tout de suite rentrée dans l'ambiance : sur scène, je ne voyais pas des humains déguisés en chats, je voyais des chats (vous saisissez la nuance ?). Aussi fus-je choquée quand, au moment de l’entracte, le couple de vieux schnok petits vieux à côté de moi se mit à scander à quel point le spectacle était "médiocre par rapport à celui d'il y a trente ans." S'ensuivi alors toute une tirade d'arguments à la mémoire du passé : les costumes étaient meilleurs (ce sont les mêmes), l'histoire était plus compréhensible (il n'y avait rien d'incompréhensible à l'histoire), Broadway ça claque (ben oui, il fallait donc y retourner à Broadway), le son est trop fort (on était juste derrière les enceintes), les parisiens sont toujours en retard (euuuh... que les parisiens ?), etc, etc.
Bref, beaucoup de bruit pour rien. Mais d'autres autour de nous avaient le même discours et je me suis vite éloignée pour éviter de faire saigner mes oreilles. J'en ai profité pour me promener dans le théâtre et ne pas gâcher mon plaisir parce que oui, subjectivement et en totalement assumé, J'AI GRAVE KIFFÉ.

(oui, Paint est toujours mon meilleur ami)

Du coup je me suis demandée : suis-je vraiment objective ? si ça se trouve, c'est de la merde en fait, et je suis juste trop teu-bê pour m'en rendre compte... Et, ma réflexion poussée un peu plus loin (ça m'a occupée le temps du métro de retour), je me suis posée ce genre de question : a-t-on le droit, dans le monde rapide et instantané d'aujourd'hui, de ne pas être critique ? Peut-on juste dire "j'm'en fous, j'aime", ou tout simplement "j'm'en fous tout court, j'ai pas envie de réagir, j'ai pas envie d'y réfléchir." (Yep, ça va loin dans ma tête)
Et bien ma réponse : OUI. Après un spectacle ou même en suivant les infos : si on n'a pas envie d'avoir un avis, rien ne nous y oblige ! C'est ce que je me dis de plus en plus en lisant la presse sur Internet : on s'en fout de tout ça, nan ? On est tellement amené à avoir réponse à tout, à réagir vite, quitte à dire des conneries car forcément en manque de recul, que je pense qu'on en oublie de vivre au présent. Faut calmer l'jeu, notre cerveau doit se reposer de temps en temps, et on peut pas tout savoir tout le temps.
(et sinon, Cats c'était donc trop cool. Supers décors, super musique en français et des chorégraphies belles et poétiques. Les chansons, évidemment, restent dans la tête, et on sort de là heureux. Ça fait du bien.)



- Et enfin (parce qu'il faut bien que cet article s'arrête quelque part), je vais vous faire part de ma dernière expo en date : Osiris, les mystères engloutis d'Egypte, à l'Institut du monde arabe.
Vous voulez essayez de deviner si j'ai bien aimé ? LO-LI-LOL en bâton : BIEN SUR j'ai aimé.





Non seulement cette expo est très bien faite (même si, comme pour les estampes japonaises, il y avait un monde fou - mais moins chiant), mais en plus elle a ravivé en moi des souvenirs de la gamine de 8 ans qui rêvait de déchiffrer les hiéroglyphes (si seulement Champollion ne m'avait pas doublé !). Centré sur le dieu mythique Osiris et les jours de fêtes qui lui sont consacrés, on entre dans l'histoire de coutumes ancestrales qui auraient pu rester perdues au fin fond de la Méditerranée...



Morale de l'histoire (pour ceux qui ont lu jusqu'ici) : impossible de s'ennuyer à Paris.
Voilà, c'était, une fois de plus, l'histoire de mes passionnantes découvertes. Cheers!

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- Question ultra-existentielle du jour : pains au chocolat : je craque ou je craque pas ?
- Note pseudo-philosophique du moment : Si de grasse matinée tu n'as guère de souvenir, de ce pas va-t-en à dormir !
- Chanson à avoir dans la tête absolument : Kodaline - All I want (ceci est un ordre : allez voir ce clip en deux parties, il est absolument FABULEUX ! sans déconner, j'ai rarement été aussi émue en regardant un clip, et en plus ils sont irlandais !!)

3 commentaires:

Steffy a dit…

Je rêve d'un bon pain au chocolat de boulangerie avec un bol de chocolat un matin !!! Miam j'ai faim maintenant !! ^^

Suis ok+++ avec toi sur le rôle d'Omar Sy dans "Chocolat" impressionnant !! J'ai aimé ce film !!

L'expo Osiris donne envie de découvrir !!!

Bonne continuation poulette

Ps: taff tjrs interessant ?

.DéDé. a dit…

Merci de toujours être présente sur mon blog ma Steffy <3

Taff toujours très intéressant de mon côté, absolument pas pas le temps de s'ennuyer ;) et toi, quelles nouvelles ?

(PS : j'ai bien craqué pour le pain au chocolat^^)

Steffy a dit…

Comment t'en vouloir de craquer pour un bon pain au chocolat ? ! ;)

Genial pour le taff sachant que ca prend une bonbe partie de notre temps !! :)

Me souviens plus si tu as trouvé logement...

Le temps passe vite mais je pense a toi et je kiff tjrs autant tes articles ♡♡♡