mercredi 6 janvier 2016

« Mind the gap between… THE BANANAAAAA »

Bonne année à tous !

Premier article de 2016… avais-je conscience, en 2012 lorsque j'ai commencé, que ce blog durerait si longtemps et serait le témoin de tant d'aventures ? Nope.


Et cette fois, « là-bas », c'est où ?

Cette fois, Ladies and Gentlemen, Welcome to London!

J'y ai passé une semaine avec mes sirènes préférées, profitant gracieusement du logement offert par Anoushapati (<3).

À présent éparpillés à divers endroits, il nous a fallu bien nous organiser. Les premiers jours de la semaine sont en fait passés très vite puisque toutes les arrivées ne se sont pas faites au même moment. Pour ma part, je débarque la première de l'avion parti de Tours et j'attends Noush et Natash dans un starbucks, histoire de bien commencer l'expérience londonienne. Je retrouve avec plaisir (à mon plus grand étonnement) les bus et la conduite à gauche tout en savourant l'accent anglais. Quand les filles arrivent, on file déposer nos affaires et direction Tesco, où nous faisons quelques courses alors que je me remémore nostalgiquement mes propres sorties aux Tescos dublinois.

Le lendemain, grande aventure : le métro ! En attendant Cassis qui n'arrive que le soir, je prends une carte Oyster et nous filons sous un soleil éclatant et un beau ciel tout bleu au British Museum, un « petit » musée incontournable que je voulais absolument faire. Et pourquoi se priver puisque les musées sont gratuits ?
Rêve de gamine, je contemple la fameuse Pierre de Rosette, que j'aurais pu déchiffrer si un certain Champollion ne m'avait pas devancée !
Tout comme le Louvre, le British Museum est du genre énoooOOOooorme et on ne peut pas tout faire en une seule fois. On a quand même réussi à passer du temps dans les sculptures égyptiennes, les amérindiens, l'Asie… et – attention, big aventure – nous avons réussi à frauder une expo temporaire en ne réalisant pas qu'on entrait par la sortie ! Comme personne ne nous a retenu, nous avons fait tout l'expo sur les celtes sans comprendre pourquoi l'ordre des objets était achronologique… jusqu'à ce que, à la « fin », après avoir remonté le temps donc, on ne tombe sur un panneau qui expliquait tout le principe de l'expo… à côté des guichets où l'on était sensées acheter nos billets ! Oups… (mais économie de 16,50 livres, si c'était à refaire, je le referai !)




Le soir, après être partie à la recherche du 221 bis Baker Street, rendez-vous à la gare St-Pancras/King's Cross où Cassis apparaît soudain dans la foule qui sort de l'Eurostar. Ni une ni deux, nous filons à King's Cross, de l'autre côté de la rue, où je réalise un autre rêve de gamine : aller sur la voie 9 3/4 ! Photo avec écharpe dans le vent oblige, l'instant n'aura pas duré longtemps mais c'est encore un truc de Potterhead que je peux cocher : done !



Jour 3 : au matin du 30 décembre, nous accueillons Ju' et ses Kev' qui arrivent de Paris. Courses à Tesco, préparation de sandwichs… il n'est pas si tard quand toute la petite bande reprend le métro direction le centre-ville pour jouer aux touristes grâce au wonderful itinéraire préparé par Noushette (<3).
La tour de Londres (qui ne ressemble pas vraiment à UNE tour) est la première étape de la balade, puis nous suivons la tamise jusqu'au fameux Tower Bridge, que nous traversons à travers vents et touristes. Arrivés versant sud, nous longeons de nouveau la Tamise dans l'autre sens (vers l'ouest), parcourant le Queen's Walk. Là, on passe au Borough Market, on s'arrête dans un petit magasin de souvenir pour prospecter, on continue vers le Shakespeare's Globe, puis on fait une pause à l'imposant (mais plutôt laid) Tate Modern (musée d'art moderne) pour soulager nos vessies et contempler la vue depuis la terrasse du 6e étage.
(Note : je répète que les musées à Londres sont gratuits, rien de tel pour les envies pipi !)



Ensuite, nous traversons le Millenium Bridge qui, le soleil commençant déjà à se coucher, offre une vue imprenable sur la ville et la cathédrale St-Paul. Alors, on s'arrête, et on prend des photos, comme tout le monde. Mais est-ce que tout le monde a eu la chance inouïe de se faire valdinguer par un gros ventre d'aristocrate qui m'a poussé hors de son passage tel un moustique un soir d'été ? [PANNEAU SARCASME]

Bref, finalement remise de l'impolitesse sans gêne de certains, nous continuons vers la cathédrale, puis vers le centre commercial, non loin de là, où nous projetons de squatter la terrasse pour le soir du nouvel an. L'ascenseur de verre nous emmène et nous nous délectons d'un « WOUHA » de surprise en arrivant : soleil couchant, vue sur le dôme de la cathédrale, du London Eye, du Cornichon… On pressent déjà que le spot sera parfait.
Avant de repartir, petite pause dans un Costa pour nous réchauffer et… voilà une longue journée qui se terminera par une soirée pizza dans la petite cuisine aux murs rayés.



31 décembre 2015 : dernier jour de l'an. Grâce à une belle organisation de « douches du soir/douches du matin » (à 8 faut s'organiser !) nous ne prenons pas trop de temps à nous préparer pour aller voir la relève de la garde à Buckingham Palace ! On est même en avance alors on en profite pour admirer sous tous les angles Big Ben et faire un petit tour dans le quartier. Arrivés devant le Palace, il y a foule et nous profitons des gens qui lèvent leurs appareils photos pour apercevoir quelque chose sur leur écran. J'avoue que je n'ai pas vu grand-chose mais, collée contre la grille à un moment donné, j'ai quand même vu quelques gardes avec leurs grands chapeaux et leur épée sur le côté. Not so bad!

Nous continuons ensuite la route vers Trafalgar Square, où l'on mange un bout avant d'aller pisser à la National Gallery (rappelez-vous du bon plan des musées gratuits, rappelez-vous !). Pour ma part, je serais bien restée visiter, mais il n'y a pas de temps à perdre : si on veut cuisiner pour le réveillon et assister au feu d'artifice, faut pas traîner ! Je craque quand même sur un cache-oreille London dans une boutique souvenir sur le chemin : je sais que ce sera utile ce soir.

De retour à la maison, on se met lentement – mais sûrement – à préparer des toasts en écoutant de la musique qui met du pep's. Et tadaaaaaa ! C'est l'heure de manger et d'ouvrir le Champ' !
Mais la soirée n'est pas finie : après quelques séances photo et de bonnes tranches de rigolade, nous revoilà dehors. Heureusement, et contrairement à la veille, il ne pleut pas. Arrivés de nouveau au centre commercial où se trouve la terrasse, on nous met un tampon sur le bras et on nous dit « revenez à 23h, on ouvre à 23h ».
Bon. Il est 21h30, que fait-on ? Et bien voilà qu'on se balade, London by night : la City, le Monument (référence au grand feu de 1666), Leadenhall Market… et, miracle de Noël du Nouvel An, alors qu'on s'approche d'une cabine téléphonique rouge, un photographe apparaît de nulle part et accepte de nous prendre en photo devant, avant de disparaître aussi vite qu'il était venu… A-t-on eu le temps de lui dire merci au moins ? Mec, si tu me lis, CI-MER !



Puis vient l'heure du feu. Au centre commercial, une queue d'impatients a déjà commencé. C'est drôle : que des français ! Nous nous amusons à observer les gens qui, comme nous, ont passé quelques heures dehors et sont vêtus chaudement, avec des grosses chaussures et souvent, des sacs à dos, en comparaison avec ceux qui arrivent pour une soirée privée dans la boîte à côté de la terrasse. Talons de 3 mètres (j'exagère à peine), robes ne couvrant que 2 % de la peau (à peine vous dis-je, à peine), costards et doudounes poilues à foison… Que du beau monde !

Puis tadaaaaa, ils commencent à faire entrer les « comme nous ». Là-haut, le tapis rouge est sorti, la musique tambourine nos tympans et quelques richous se font déjà ièch dans leur soirée privée (ça se voit à leur manière de tapoter leur portable dernier cri, tous les uns près des autres mais si seuls chacun dans leur coin). On se précipite pour réserver nos places au meilleur spot du meilleur spot pour voir le spectacle et… on attend. Loooongtemps. Et ça grelotte, ça chantonne, ça sautille et heureusement : ça rigole bien ! (j'ai failli assassiner un mec qui fumait juste derrière nous maiiiiiiiis ça va, j'ai été calmer mes nerfs en jouant à la marelle imaginaire de l'autre côté de la terrasse).
Je suis contente de voir que la terrasse ne se remplit pas trop malgré le monde qui semblait attendre derrière nous : les mesures de sécurité doivent être prises au sérieux (j'avoue que je me serais sentie mal en nous sachant au-dessus vide avec une énorme population autour de nous).
Et voilà que… 3, 2, 1… BONNE ANNÉEEEEEE !!! Le spectacle commence. Pendant un instant, c'est comme si les toits de Londres s'illuminent de couleurs et d'étoiles : le feu est tiré du London Eye (la grande roue), mais partout autour de nous des feux sont lancés, on n'a pas assez d'yeux pour tout regarder ! Et voilà que, déjà (15 petites minutes quand même), c'est fini. Euh, déjà ? Et bah, heureusement que c'était beau et qu'on a bien rigolé, hein !



Le plus dur maintenant, c'est de sortir de là le plus rapidement possible sans se perdre. On a bien sûr attendu longtemps notre tour dans l'ascenseur, et le groupe a été scindé en deux. Entre l'invasion de français, les anglais qui hurlent qu'ils veulent pisser et une bataille apparemment mémorable agrémenté d'une blonde hurlant « FUCK HIM FUCK HIM » de rage, nous avons fini par nous en sortir. Et de rentrer à la maison par un métro bondé (mais gratuit) pour boire une dernière tasse de thé avant d'aller nous coucher.

Premier jour de 2016. On se réveille doucement, on se prépare sans se presser. Programme de la journée : manger ! Premier arrêt à midi dans un pub. Puis, après un petit tour par Covent Garden et Leicester Park, tea time! Personne n'a vraiment faim pour un vrai tea time, mais chacun goûte un petit quelque chose histoire de dire. Puis de nouveau, bravant le froid : Chinatown, Soho, Picadilly Circus, tout plein de jolies rues illuminées aux couleurs des fêtes… Et de nouveau un pub pour dîner.
Tout se passait bien jusqu'à ce que je me fasse arnaquer : demandant de l'eau, le serveur m'apporte une bouteille en verre au lieu d'eau du robinet (top water, à retenir !) qui me coûtera… 3,20 livres ! Au moment de payer, môssieur a même râlé parce qu'il n'y avait pas assez de pourboire (obligatoire selon lui, comme au Canada). On a donc remué le fond de nos porte-monnaie pour lui donner le nombre tout pile qui était suggéré sur l'addition et nous sommes partis, mornes et fauchés.
Heureusement, un petit hurluberlu nous a redonné le moral : alors que nous cherchions un bus pour rentrer, un homme que je qualifierai d'excentrique, avec de grosses enceintes et une guitare électrique, a mis à fond les ballons la chanson « The Final Countdown », en plein milieu de la rue. Nous voilà donc partis à chanter et à danser devant tout le monde, malgré froid, fatigue et restes de dépit du restaurant.



Il est finalement bien tard quand on rentre et il vaut mieux ne pas trop veiller : demain (très très très) tôt, quatre d'entre nous doivent se lever pour rentrer en France. Faisant partie des personnes sensées qui prennent toujours des trajets les plus accommodants possible, je dis au-revoir aux lèves-tôt et, surprise ! On me donne en avance mon cadeau d'anniversaire, acheté sous mes yeux à Covent Garden sans que je remarque quoique ce soit (les Mermaids ont trop géré) !

02/01/16. La maison semble vide maintenant que l'effectif est réduit de moitié. Est-ce que les trois derniers jours sont vraiment arrivés ? C'est passé tellement vite et pourtant, nous avions déjà pris nos petites habitudes, comme si nous faisions cela depuis des semaines.
Profitant d'un ciel pas trop gris, nous allons nous promener dans un parc près de la maison avant de revenir manger tous les restes laissés dans le frigo (ralala, je le savais qu'on avait pas besoin de tout ce poulet au moment de faire les courses ! I knew it!). Mais déjà (mais où passe le temps, bordélum ?), il faut raccompagner Cassis à la gare, et nous refaisons le chemin jusqu'à St-Pancras. Malgré la pluie qui pleuviote sur nos têtes frisées, Noush et moi nous rendons à Camden Town, un joyeux petit quartier à l'atmosphère marché aux puces, à la fois cute et what-the-fuckuesque (bref, tout ce que j'aime !).

Dimanche.
La maison est vraiment vide. Il ne reste que moi en « intrus », avec Noush et Cici (sorry Cici). Il pleut. Parfait pour une journée au musée ! Après la confection de sandwichs avec les restes des restes du frigo, nous voilà partis au Museum d'Histoire Naturelle !
Avant même d'entrer, je tombe instantanément amoureuse du bâtiment (lui ne me fera aucune déclaration, snif). On a le temps de l'observer de l'extérieur vu qu'on fait la queue pendant vingt minutes avant de pouvoir y pénétrer. Et lorsque enfin on y parvient… BIM, Poudlard !
Enfin, Poudlard avec un dino dans le hall et des singes sculptés dans les poteaux, mais Poudlard quand même ! Mes petits yeux sont à la recherche du moindre détail décoratif, je veux tout voir… Mission impossible évidemment. Après la salle sur les dinosaures, on descend aux tables de pique-nique (comprenez : lieu où ils mettent les scolaires en visite) pour gloutonner nos sandwichs, puis nous allons voire les mammifères, la salle au trésor, le centre de la terre… Et, à regarder la carte de plus près, on a à peine fait le tiers de tout ce qu'il y a ici ! Et pourtant, c'est déjà l'heure de la fermeture. Et du dernier voyage en métro. Et de la dernière soirée.



Lundi. Bus. Avion. Atchoum. (ah oui, lundi je me suis réveillée plus enrhumée que jamais. Un signe contre mon départ ?)
Cette semaine sera passée bien vite, et en même temps nous avons réussi à faire énormément de choses. J'ai hâte de connaître et de préparer notre prochaine destination de Mermaids, mais en attendant, que retenir de Londres ?
Le métro, surtout celui dont les parois déforment les corps ;
Le « Mind the gap between the train and the platform », qui reste encore plus dans la tête qu'un tube d'Europe ;
Les lumières de la ville pour les fêtes ;
La pluie, le froid ;
Les pipis aux musées ;
Les statues ;


Mais surtout : les fous-rires.
<3

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- Question ultra-existentielle du jour : Il est où le point fixe ?
- Note pseudo-philosophique du moment : Si le feu est rouge c'est qu'il y a une raison...
- Chanson à avoir dans la tête absolument : The Final Countdown - Europe

3 commentaires:

Steffy a dit…

ooooh trop belles les photos de nuit, les feux d'artifices devaient etre canoooon quand même :D

quelles folles aventures nous réserves tu ici pour 2016 ??

hihi
zoubizou <3
steff'y

Anoush' a dit…

Comment c'est trop cool chez moi quand même haha ^^ (et il fait toujours beau! au moins dans mon coeuuuur quand vous êtes làààà)

Bon je me répète mais c'était génialissime de vous recevoir et de rigoler avec vous 24h/24 pendant trois jours <3 <3 Vivement nos prochaines retrouvailles!

P.S: ça s'écrit "tap water", "tap" comme le robinet :) désolée pour nos accents irlandais haha.

Mandy a dit…

Ca avait l'air bien chouette! ^^ (Je retiens l'épisode "Poudlard"!)

Bisous

( Où est le point fixe ? xD )