jeudi 27 août 2015

Entre pluie et ciel bleu, vent et soleil chauffant...

 Hello les zharicots !

Quoi de neuf ? Pour ma part, vous ne serez point étonnés d'apprendre que je profite de chaque instant de ma petite vie irlandaise.
Au boulot, je maîtrise maintenant totalement le clavier Qwerty (tellement qu'il me faut un petit temps de ré-adaptation quand je rentre et que je tapote mon bon vieux Azerty <3), et j'apprends des choses sur le système scolaire irlandais. Ben oui, je fais un stage en édition scolaire, fallait bien que je me mette à étudier ça à un moment ou à un autre !
Dès que j'ai eu un petit moment de libre la semaine dernière, j'ai donc réuni mes deux passions : faire des tableaux, et comparer deux systèmes d'éducation. Résultat en image :

If you have any further information, please feel free to comment this section...


Je n'ai pas tout à fait compris ce qu'était "l'année de transition", je dois trouver le moyen de poser cette question à quelqu'un (si je n'oublie pas, ce qui a été le cas depuis que ce tableau a été créé). Apparemment il s'agit d'une année où l'élève se concentre sur un projet perso (boulot, travail manuel, etc). Ou peut-être pas. Faut vraiment que je demande !
En tout cas, sachez que, tout comme en France, l'école est gratuite, MAIS : les élèves (enfin, les parents) doivent acheter leurs uniformes et TOUS leurs bouquins. Oui. Tous. Toutes les fucking-années. Alors d'après ce que j'ai compris, il existe dans certaines écoles des systèmes de location de livres, à rendre à la fin de l'année, mais je ne sais pas si c'est gratuit ou non (mais je ne crois pas). Et j'ai eu l'occasion de voir à quoi pouvait ressembler un ticket de caisse de rentrée : et bah P*TAIN, ça permet de relativiser. Il y a bien des choses que je trouve très discutables au niveau du système éducatif français, mais on a au moins une véritable gratuité et on a tendance à l'oublier ! (d'ailleurs c'est bientôt la rentrée, et pour la première fois DE MA VIE cela ne me concerne pas... zarb-zarb)
Sinon, et c'est assez perturbant au début, d'après ce que j'ai compris toutes les écoles (et il y en a plusieurs sortes différentes, si ça vous intéresse je vous conseille Wikipedia) sont religieuses (pour ne pas dire à très grande majorité catholiques). Ma laïcité en a pris un coup, mais j'imagine que c'est ça, la découverte d'une autre culture !

Dans un tout autre registre, qu'ai-je fait le week-end dernier ?
=> Je suis allée au..... musééééééée !!
Samedi, je suis allée déambuler dans la National Gallery, le musée de peinture de Dublin. Et bien, je dois avouer que... J'ai été un peu déçue. Et je blâme totalement le musée d'Orsay pour ça ! Il m'a tellement habituée à passer des heures, que dis-je, des JOURS, devant des tableaux, que j'ai trouvé la National Gallery de Dublin assez petite. En plus, plusieurs salles étaient fermées pour rénovations - forcément celles spécialisées dans les peintres irlandais. Heureusement, j'ai pu baver de longs instants devant un tableau du Caravage et d'autres de la même époque qui ont (vainement) essayé de l'imiter. Et bien sûr, il y a quand même de jolis trésors dans cette Gallery, faut pas exagérer ma déception, j'ai beaucoup aimé quand même !

Caravaggio on the left, Yeat (frérot du poète), à droite !

Mais comme j'avais un peu de temps par la suite, j'en ai profité pour aller à la National Library (dont la salle de lecture était fermée...), où j'ai fait une expo très sympatoche sur le célébrissime William Butler Yeats. Très bien mise en scène, il y avait des photos, des objets, des écrans géants avec ses poèmes, des vidéos dans des petits recoins aménagés pour faire "comme à l'époque"... Bref, je suis très contente d'avoir vu ça ! J'ai récupéré un recueil de quelques un de ces poèmes, et même si honnêtement je dois à peine en avoir compris le tiers, c'est très beau.

à gauche je n'arrive plus à lire le nom de l'auteur mais cette toile m'avait beaucoup impressionnée ! à droite, un "p'tit" Picasso !


Dimanche, je suis tombée amoureuse. D'une bibliothèque. Attendez, mais c'est possible ça ??? MAIS OUI !
Que j'vous raconte un peu : je suis allée à la Chester Beatty Library. Chester Beatty, c'est un ptit monsieur de la fin 19e-début 20e qui a décidé un beau matin de faire une collection de livres plus ou moins rares, incluant des trésors de ses voyages en Asie : monde de l'islam, Inde, Chine, Japon... Et à sa mort, sa collection est devenue une bibliothèque-musée juste à côté du château de Dublin. Et Oh My God, comme c'était trop-tip-top-méga-giga cool !
J'y suis bien restée 2h30-3h alors qu'il n'y a "que" deux (assez grandes) salles. J'ai lu tous les panneaux (oui parce que j'avoue, quand je fais des musées je lis pas tout d'habitude...) et j'ai eu le temps de prendre 3-4 photos avant qu'un vigile ne me saute dessus en me disant que c'était interdit. Du coup j'ai craqué : à la boutique souvenirs j'ai acheté le bouquin de l'expo (et un livre de coloriage, mais ça c'est une autre histoire).
Bref, amoureux des livres, de l'histoire de l'écriture et de l'étude des religions, je m'adresse à vous : foncez !





Je n'ai pas grand chose de plus à raconter pour l'instant : tout roule, comme toujours, j'ai plein de projets, comme toujours, et comme toujours il pleut. (mais je regarde la pluie depuis ma fenêtre en écrivant cet article, en écoutant la BO de Harry Potter et en mangeant des Princes au chocolat. Alors comme je disais : tout roule !)

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- Question ultra-existentielle du jour : être de nouveau totalement accro au Mahjong, est-ce que c'est dangereux au point d'appeler un médecin ?
- Note pseudo-philosophique du moment : En manque de David Tennant (et de tickets restaurant !)
- Chanson à avoir dans la tête absolument : et si c'est vous qui me donniez une chanson, pour une fois ?

mercredi 19 août 2015

The Celtic Boyne Valley

Dia dhuit (API = [diagwit] ou quelque chose approchant) everybody!

Today, je vais vous raconter ma super excursion de samedi dernier dans la « Boyne Celtic Valley », ou « vallée des rois ». Comme la dernière fois dans les Wicklows Mountains, je suis partie avec un « 1-day tour from Dublin », tours qui se révèlent bien pratiques quand on est seule, fauchée, sans voiture et avec seulement 2 jours de libres par semaine pour se croire en vacances (dans un monde parallèle on appelle ça des week-ends je crois).

Samedi 15, donc, je me réveille de (très) bonne heure pour ne pas rater le bus qui m'emmène en centre-ville, où j'attends de nouveau un bus pour cette journée en plein air (vous ai-je dit à quel point je passe ma vie à attendre le bus ? Parce que je passe vraiment ma vie à attendre la bus).
C'est drôle parce que le point de rendez-vous – la statue de Molly Malone qui est en photo quelque part dans un mes articles précédents – est le point de rendez-vous de plusieurs autres tours qui partent à 10 ou 15min d'intervalles. Comme j'arrive (très) en avance pour le coup, je m'éclate à observer les gens. Il n'y a que des touristes pour faire ce genre de choses, et tout le monde sait que les touristes (dont moi) sont reconnaissables à des kilomètres : baskets, air fatigué, souvent un plan en mains, des k-way, des casquettes… Et il y a ceux qui détonnent. Ceux qui s'apprêtent à faire des tours en tong par exemple, ou bien la fille qui a passé 20min aux aurores pour se changer en citrouille maquiller parce que-on-sait-jamais-si-un-mouton-voit-mes-cernes-il-va-trop-se-foutre-de-ma-yeule, le couple qui a décidé d'emmener son bébé… Bref, j'en ai vu défiler du beau monde avant qu'un guide n'arrive et ne proclame « Celtic Boyne Valleeeeeey, follow me pleaaaaaaase ». Ce que je fis. J'ai d'abord été assez étonnée de constater qu'il y avait plus de jeunes qu'au premier tour que j'avais fait, et bien plus de personnes toutes seules (ce qui m'a rassuré, je ne suis pas complètement folle. Ou bien, pas à ce sujet là…). Et ! J'ai failli oublié : pas de français. Si si, j'vous jure ! J'ai pas entendu de français ! S'il y en avait ils se sont fait discrets, donc ils ne rentrent pas dans la catégorie hyper-cliché du touriste français râleur et mécontent. Par contre, il y avait plusieurs groupes d'espagnols ! (et oui j'ai papoté avec certains, et oui on m'a dit que je parlais trop bien espagnol, et oui je me la suis grave pétée, so??)

Allez, pas plus de détails du départ : c'est parti-vroum-vroum !

Premier arrêt : les collines de Tara.




Le guide commence par nous arrêter devant une grosse et blanche statue de St Patrick, et nous raconter l'histoire de cet ancien écossais esclave en Irlande parti en France pour devenir prêtre et revenir sur l'île émeraude pour convertir la populace au christianisme. Un p'tit gars à connaître quand on va en Irlande – ou qu'on se demande pourquoi il y a tant de vert et de bière partout dans le monde le jour de sa fête en mars.
Et sinon, les collines de Tara sont connues pour leurs « cercles » vus du ciel : en gros, il y a bien longtemps, des gens ont creusé en rond, trois fois, autour de deux petites collines. Sur l'une d'elle se trouve la pierre des rois (hum hum, je crois qu'elle a un vrai nom mais là-tout-de-suite-maintenant j'ai complètement oublié), devant laquelle les rois se plaçaient pour dire qu'ils étaient rois, et où il y avait de grandes fiestas avec les druides et tout et tout. Un endroit traditionnellement sacré, et qui l'est toujours car personne n'a jamais rien construit sur ces collines, et certains continuent d'offrir des offrandes à « l'arbre aux fées ».

Deuxième arrêt : la vielle abbaye en ruine de Bective





On n'est pas restés très longtemps, juste le temps qu'il faut pour prendre plein de photos, grimpouiller dans les ruines, faire le tour de ces vieux murs du xiie siècle, converser avec les vaches alentours… Ce genre de ruines est chose plutôt courante d'après ce que j'ai compris ! En tout cas j'ai beaucoup aimé pouvoir m'y balader totalement librement, ça a réveillé mon âme romantique.

Troisième arrêt : Trim castle



Le château de Trim, lui aussi pas mal en ruines qui ont tout de romantique, a été construit au xiie siècle par les normands.
On a pu rentrer à l'intérieur du parc mais pas de la tourette qui reste – c'était à payer en plus. Mais bon, j'ai quand même fait plein de joulies photos, comme vous pouvez vous en douter !
La petite ville (ou le gros village ?) de Trim était très sympa aussi, très choupi et fleuri !

Quatrième arrêt : Cairn of Loughcrew



Alors là, j'ai surkiffé. Déjà parce qu'il faisait beau : ciel bleu, herbe verte, perfect! Et aussi parce qu'il y avait une vieille « tombe à passage » et des moutons. Est-ce à ça que ressemble le Paradis ? Je crois qu'on est resté une heure là-haut (parce qu'il a fallu grimper les collines), à prendre un bon bol d'air frais au milieu des champs. On est aussi rentrés dans la petite tombe (oui oui, « petite ». En fait le site le plus connu pour ce genre de choses est Newgrange, et là elles sont « grandes ». Mais je n'ai pas – encore – été à Newgrange donc ne prenez pas cette comparaison pour une objective vérité). Dans ces tombes de plus de …. ans, on peut donc entrer à 8 (grand maxi) et avoir le plaisir de se prendre pour Indiana Jones pendant 3 minutes (oui, on a vite fait le tour quand même), torche à la main et enjambement de grosses roches à la clé. Je n'ai malheureusement pas de belles photos de l'intérieur, mais il y a des dessins gravés dans la pierre qui ressemblent à des soleils ou à d'autres formes géométriques (et qui sont ouverts à toutes les interprétations, dixit la-madame-qui-était-là-haut-pour-nous-expliquer-tout-ça).
Et les moutons alors ? Et bien les moutons étaient tout autour, dans leur champ protégé par une « kissing gate », sorte de portail où ne peut passer que un par un. Et comme rien en semblait l'interdire, on ne s'est pas privé pour entrer. J'aurais pu rester là et prendre des millions de photos avec les moutons, devenir leur BFF et leur raconter des histoires. Mais comme toute bonne chose à une fin, il a bien fallu redescendre pour retrouver le bus.

Cinquième arrêt : Manger !
J'ai l'impression que c'était au milieu de nulle part, mais pourtant il y avait une rue. Et dans cette rue, un restaurant. Et dans ce restaurant, des gens. Nous avons donc pris une heure de pause pour manger, et j'ai eu l'occasion de bien papoter avec un groupe de jeunes espagnols et italiens, c'était fun !

Sixième et Septième arrêts : Monasterboice et Drogheda



Après manger, arrêt rapide à Monasterboice, un ancien monastère (encore!), qui m'a beaucoup rappelé Glendalough, celui qu'on a vu lors de mon premier « one-day tour » avec Laurie et Steeve. Je crois que les ruines, le cimetière avec les croix celtiques et la grande tour ronde y sont pour beaucoup. Du coup, j'ai un peu moins aimé que Glendalough, même s'il est indiscutable que le lieu en lui-même est canon comme tout.
Ensuite, nouvel arrêt dans la ville de Drogheda, où nous avons eu quartier libre pendant environ 45 minutes. Personnellement ça m'a paru long : nous étions arrêté en face de la St Peter church, certes très jolie, mais dont on a vite fait le tour à l'intérieur. Heureusement, s'y trouve un attrait peu commun : ils ont retrouvé la tête d'un martyr du xviie siècle et l'ont exposé dans une grosse boîte dorée. Ouais, la tête. Pas le crâne, non, la tête. En mode « retrouvée-dans-un-marais-et-trop-bien-conservée ». Ils sont fous ces irlandais ! (je n'ai malheureusement pas de photos correcte de cette tête… ou de la grosse boîte en or qui la contenait...)
Sinon, ça a l'air tout mignonnet comme petite ville, mais j'ai pas pu voir grand-chose à part la rue où se trouve la cathédrale : il aurait fallu, je pense, faire une visite de 20 min de l'église. uniquement, ou carrément 1h de temps libre pour avoir le temps de se balader davantage au hasard des rues.

Conclusion :
La Boyne, c'est la rivière qui coule dans cette vallée, pas très loin au nord de Dublin. On l'a traversé plusieurs fois sur notre route, et elle toute choupinette comme tout. On a vu de supers paysages, j'ai rencontré des gens sympas (moutons et humains – bien que je ne reverrai probablement aucun des individus de ces deux groupes), j'ai appris tout plein de choses… Bref, encore une fois je ne regrette pas !

J'ai plus qu'à réfléchir à ma prochaine destination…


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 - Question ultra-existentielle du jour : Est-ce que j'arriverai un jour à prononcer correctement quelques mots d'Irlandais ???
- Note pseudo-philosophique du moment : chaussette qui t'embête, chaussure à remettre !
- Chanson à avoir dans la tête absolument : Mon beau sapin (roi des forêts, comme j'aimeuh ta verduuuureuh)

dimanche 16 août 2015

Hey you!

Hello les cocos !

Je me suis rendue compte que j'ai commencé le stage depuis deux semaines déjà, mais qu'en fait je n'en ai pas vraiment parlé... Alors remédions à cela !

Le premier jour, je suis arrivée - en avance et sans me perdre alors que j'avais pas essayé de m'y rendre avant pour voir où c'était - dans ce grand bâtiment de la zone industrielle Park West qui rappelle, de l'extérieur, le "bon vieux temps" où je bossais à l'usine à Fondettes. Et pour cause : les bureaux de la maison d'édition Gill&Macmillan (où je bosse, donc) sont situés au même endroit que leurs stocks de distribution CAR Gill&Macmillan est aussi distributeur de BEAUCOUP de maisons d'édition irlandaises. Et OUI, j'ai accès à l'usine, et OUI il y a des endroits où on peut récupérer des libres endommagés qui ne seront pas vendus et OUI c'est le paradis ! C'est drôle parce que j'ai tellement envoyé de candidatures spontanées pour trouver un stage que je reconnais la plupart des maisons d'éditions qui sont distribuées par G&M !

Je vais pouvoir récupérer des livres d'auteurs irlandais et me plonger dans la littérature locale (ici, Oscar Wilde)  

Les bureaux sont en fait un grand open-space avec plusieurs "couloirs" partagées par des petites cloisons vitrées. J'ai donc eu droit à une présentation à tout le monde dès mon arrivée. C'était assez drôle, je vais essayer de retranscrire ça du mieux que je peux :
- Collègue 1 : Hi, nice to meet you, how are you? [+ poignée de main]
- Moi : Hi, fine, than...
- Collègue 2 : Oh, Hi, how are you? Nice to meet you! [+ poignée de main]
- Moi : Hi, nice to me...
- Collègue 3 : Hi, nice to meet you, how are you doing? [+ poignée de main]
- Moi : Hi...
- Collègue 4 : good morning, nice to meet you, how are you? [+ poignée de main]
- Collègue 5 : Hello, welcome here, how are you? [+ poignée de main]
- Moi : hi, hi...
- Collègue 6 : Hi, nice to meet you, how are you? [+ poignée de main]
- Collègue 7 : Hi, how are you? Nice to meet you! [+ poignée de main]
- Collègue 8 : Nice to meet you, hi! How are you? [+ poignée de main]
[+ infini]
- Moi : Hi, hi, ayayayayayay...

Bref, à l'instant même où on me présentait quelqu'un, j'oubliais son prénom. D'ailleurs au bout de deux semaines, je n'ai toujours pas les prénoms de tout le monde (et pourtant on mange ensemble tous les midis), mais ça me fait toujours de nouvelles choses à découvrir !

Sinon c'est fun, je fais un peu plein de choses avec qui aura du travail à me donner : vérification d'épreuves, de BAT, relecture de manuscrits de manuels de français (ça c'est que je préfère !), scans de documents (eeeeet oui, gros cliché de la stagiaire-photocopieuse), envois de fichiers électroniques à des étudiants avec handicap d'apprentissage (note : je ne sais pas si c'est politiquement correct dit comme ça, genre les gens dyslexiques ou avec des problèmes de vision), remplissage de tableaux de références d'auteurs, d'images, etc etc. Bref, j'ai rarement le temps de m'ennuyer !

Mais mes horaires sont plutôt cool (et en même temps, j'suis pas payée alors c'est au moins ça !), je fais 10h-16h, même si je suis rarement sortie à 16h et que j'arrive toujours avant 10h.

Et évidemment, ça me laisse pleinement le temps de jouer tranquillement à la touriste le week-end.
Par exemple, le week-end dernier j'ai profité du ciel bleu sans nuages pour aller me promener longuement à Phoenix Park, l'un des plus grands parcs de ville du monde (et ouais, Central Park tu peux aller te rhabiller !). J'y ai fait un tour de 3h sans rebrousser chemin et j'ai même pas été partout ! Alors, il y a quoi dans ce parc ? des arbres, des champs, des terrains de foot, de criquet, de polo (et probablement d'autres sport que je suis absolument incapable de reconnaître), la résidence du président irlandais, l'ambassade des États-Unis, un zoo, encore des arbres, des collines, des monuments, des cerfs en liberté, etc etc.
Une vrai bouffée d'air frais !





Dimanche dernier, je suis allée visiter le National Museum of Archeology, un musée entièrement gratuit (<3) et absolument trop-cool sur l'histoire de l'Irlande, avec même une partie Égypte Antique !
Évidemment, seul reproche : beaucoup trop de touristes, dont un groupe d'adolescents français absolument pas intéressé aux remarques déplacées (on peut tout se permettre dans un pays étranger !)... Well, teens being teens!
Mais malgré ça j'ai grave-profité-à-donf et j'y retournerai peut-être... Quand j'aurai terminé la liste des millions de choses qu'il me reste à voir à Dublin City !


à droite, un exemple des célèbres restes humains retrouvés dans les marais, super impressionnant !



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- Question ultra-existentielle du jour : pleuvra ou pleuvra pas ?
- Note pseudo-philosophique du moment : c'est fou tous ces roux !
- Chanson à avoir dans la tête absolument : The Corrs - Summer Sunshine

lundi 10 août 2015

Irlande : vie quotidienne

 Kikoo !

Maintenant que les "vacances" sont finies et que j'ai commencé mon stage (oui oui, on dirait pas mais à la base, c'est pour ça que je suis en Irlande !!), je peux vous raconter un peu comment est la vie here.

Tout d'abord, commençons par ce que je préfère : les détails de la vie courante qui surprennent.

1. Je vous avais déjà parlé des feux de circulation qui font "tutut-spiou-tatata", je ne m'étendrai donc pas là-dessus. Cependant, on peut ajouter une autre particularité : certains feux rouges ont un décompte de 30 seconde, pour informer le piéton de quand il passera au vert ! C'est drôle parce que, à Montréal le décompte était pour avertir du temps qu'il restait pour traverser : ça donne une idée des mentalités => à Montréal, faut dire aux gens "allez allez, on se dépêche", à Dublin il faut leur dire "caaaaalmos, tu pourras traverser dans pas long, t'excite pas sur le bitoniot..." Ah oui, je parle de bitoniot pour le bouton sur lequel appuyer pour demander le feu vert, et qu'on trouve à tous les feux.

2. Les magasins où faire ses courses en Irlande : Tesco, Supervalu, Spare (with Tim <3), Carrols pour les souvenirs plus ou moins kitsch, j'ai aussi découvert Dunness qui font des vêtements, des choses pour la maison, de la nourriture, ou Eason, une grande chaîne de librairie. Évidemment il y en a d'autres, mais ceux ont vraiment l'air d'être partout.

3. Une chose étrange que j'ai appris très vite en arrivant : les prises électriques. Qu'est-ce qu'elles ont d'étrange, les prises électriques ? Voilà ce qu'elles ont :


Vous voyez ce petit schmilbik rouge ? Et bien ça permet d'éteindre la prise. Et ouais. Pas de schmilbik rouge, pas de jus ! Alors peut-être que ça existe dans plein d'autres pays - vous pardonnerez mon ignorance - mais comme on n'a pas ça en France, ça méritait d'être dit.
(vous remarquerez les rimes)

3. au boulot, on a une super salle/cafèt avec deux énormes frigo, du thé à volonté (Barry's), une vraie cuisine avec des plaques, un four, un micro-onde, un lave-vaisselle... Bref, ça je ne sais pas si c'est typique des boîtes en Irlande, mais dans tous les jobs que j'ai eu c'est la première fois que je fois une vraie cuisine d'entreprise (et je dois dire que c'est plutôt agréable - et carrément indispensable vu qu'on se trouve dans le fin fond de la zone industrielle sans resto alentours).
Mais surtout, je voulais évoquer le boulot pour le clavier qwerty. J'ai l'habitude avec Taby-ma-tablette-adorée, et aussi quand j'allais à la bibliothèque de l'université à Montréal, MAIS quand même, j'ai mis longtemps à trouver le point d'exclamation, et c'est toujours un peu le bordel pour les accents. Donc, si un jour je vous envoie un mail du bureau, ne soyez pas effarouché de constater une absence d'accents ou des a à la place des q, ou inversement.

4. La langue irlandais, le gaélique, est absolument partout : c'est dans la loi que tout soit traduit. Le moindre panneau, le moindre marquage au sol, arrêt de bus... Mon côté linguiste trouve ça absolument fascinant, mais aussi un petit peu frustrant parce que je ne comprends rien et que c'est totalement imprononçable pour un non-initié. Prochain challenge ? Apprendre les rudiments de l'irlandais !



5. Mon exposé sur Dublin Bus.Dublin Bus, c'est le Fil Bleu de Dublin. Et je commence à avoir une bonne liste de villes où j'ai utilisé les transports en commun... et bien je dois dire, les bus de Dublin ont gagné le jackpot des bus de villes les moins pratiques, les moins instinctifs et les moins bien informatifs que j'ai pu utiliser !
J'avais un peu commencé à en parler dans un de mes premiers articles sur Dublin, car j'ai commencé à les prendre dès mon premier jour pour des visites de chambre ! Donc je reprends ma liste (et j'ajoute des points) :
- parfois les arrêts n’ont pas le même nom sur google.maps, l’appli officielle, et la réalité : en effet. D'ailleurs, oubliez la logique du nom de l'arrêt : comme ils ne sont pas vraiment l'un face à l'autre, ils n'ont pas le même nom, puisque le nom ne sert à rien. Il n'y a même pas de nom sur les arrêts, juste des numéros. En fait, il faut savoir où l'on va (genre approximativement la rue ou un parc tout près), demander au chauffeur, qui donne un ticket (après avoir déposé dans sa boite le montant exact du trajet variant selon le nombre de stops à faire) sur lequel il y a bel et bien un nom d'arrêt... qui ne correspond à rien de ce que vous venez de lui demander (par mon expérience), mais qui est la référence. Bon, ok, là on est obligé de faire confiance au chauffeur.
- tous les bus n’ont pas les arrêts qui s’affichent (ça ça rappelle Montréal...) : il y a quand même la voix d'une petite madame qui chantonne les noms des lieux d'une voix grésillante, mais t'as plutôt intérêt de reconnaître les lieux à la vue... 
- ya des travaux en ville donc il y a pas mal de ralentissements : surtout pour sortir du centre-ville. Mais bon, honnêtement, j'ai vu pire.
- il n’y a pas vraiment de map disponible avec toutes les lignes :
et non. Ce serait pourtant pratique pour savoir où on va si on ne connaît pas les routes des centaines de bus par cœur, mais non. Certains pourront vous dire qu'on peut trouver une liste des arrêts. Mouais mouais. Quand on débarque en ville, savoir que le bus s'arrête à pétaouchnoke, c'est pas utile quand on n'a pas idée que pétaouchnoke c'est justement à côté de notre destination ! 
- certains arrêts sont différents des autres : certains sont abrités, pas tous. Certais sont juste une barre jaune plantée dans le trottoir, dont la couleur qui s'écaille nous fait demander si cet arrêt est encore d'actualité. Certains ont des écrans qui indiquent en direct dans combien de temps arrivent les prochains bus...
Et mes nouvelles réflexions :
- les arrêts semblent avoir été plantés sur le trottoir de manière totalement aléatoire : parfois, à peine 20m séparent les arrêts d'un même bus. Parfois, c'est 300m (parce que feck-la-logique)
- acheter son billet ou une Leap Card relève du casse-tête chinois (heureusement, la Leap Card est très jolie, c'est au moins ça) : le prix d'un trajet dépend du nombre d'arrêt que tu vas faire, il faut donc TOUJOURS savoir à l'avance où tu t'arrêtes. Et avoir la monnaie précise bien préparée.
- il faut VRAIMENT être au taquet : le bus ne s'arrêtera pas si on ne lui fait pas signe. Oui, même si c'est absolument évident qu'on l'attend. Et croyez-moi, faut être rapide ! Je me suis fait avoir deux fois déjà, parce qu'il ne ralentit pas dans l'hypothèse que quelqu'un lui fasse signe au dernier moment : il passe, c'est tout.

Breeeeeeef, un bordel monstre.
Bon, quand même un truc fun avec les bus de Dublin : ils sont à deux étages, ce qui permet d'avoir plus de place aux heures de pointe et (pour moi en tout cas) de profiter du paysage avec une vue surélevée, ce qui est pratique pour voir de loin l'endroit où on est sensé s'arrêter.

6. La conduite à gauche, c'est vraiment zarbi au début. Je commence à m'habituer à voir les voitures débouler du mauvais côté, mais c'est quand même zarb. Souvent je regarde passer les voitures et j'ai un petit sursaut de "oh-my-god-ya-personne-au-volant", mais non en fait, c'est que ya personne du côté passager. Un truc rigolo par contre, c'est que, sur les passages piétons, on nous indique de quel côté surveiller pour ne pas se faire écrabouiller :

Mieux vaut prévenir que guérir !


6. Le plus important pour la fin : manger ! J'ai déjà parlé de quelques plats traditionnels que j'ai goulûment testé en bonne touriste que je suis, mais qu'en est-il des repas quotidiens des irlandais ? Comme d'habitude, je suis allée acheter des trucs au hasard, juste pour tester. Et "comme par hasard", les premiers trucs que j'ai acheté ont été du pain et du fromage :



 Le pain était absolument délicieux, il fondait sous la langue c'était un régal ! Quant au fromage... [ATTENTION, JE RISQUE DE CHOQUER] le fromage était dégueulasse. OUI, vous avez bien lu, je n'ai PAS aimé un FROMAGE. Moi non plus je ne pensais pas ça possible. J'avoue que je l'ai un peu cherché aussi : j'ai forcément pris le truc qui avait l'air le plus original, donc avec de la canneberge dedans... erreur que je ne ferai plus, j'ai bien compris la leçon : c'est pas parce que les deux sont bons séparés qu'ils seront bons mélangés !
(cette dernière phrase est pratique, elle s'adapte aussi aux être humains...)

PS : ah et sinon, mon stage a très bien commencé, tout ce passe bien ! =)

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- Question ultra-existentielle du jour : POURQUOI YA DEJA UN TROU DANS MES COLLANTS ???
- Note pseudo-philosophique du moment : si on me donnait 1€ pour chaque minute où j'attends le bus, je serais probablement billionaire.
- Chanson à avoir dans la tête absolument : soundtrack du film Mon voisin Totoro

mercredi 5 août 2015

La fin des vacances...

Bonzaïïïïïï !
Et oui, encore un article ! Je profite au maximum avant de commencer mon stage, car je ne sais pas quand je pourrai vous raconter ma vie après ça (et vous avez tous grande hâte d’en connaître tous les détails, n’est-ce pas ?).

Alors, je continue mon récit !
Vendredi dernier, toujours avec Laurie et Steeve, nous avons été visiter un important monument de Dublin : Guinness Storehouse. Pour ceux qui essayeraient de venir à Dublin sans boire une Guinness, sachez que c’est impossible ! C’est une véritable institution ici, et on comprend vite pourquoi : en 1759, un ptit gars du nom de Arthur Guinness a acheté un bail de 9000 ans pour implanter son usine de bière... Et ouais, rien que ça ! Ledit bail trône comme le plus précieux des trésors dans le sol du musée, lui-même ayant la forme d’un verre à Guinness !
Pour le prix qu’on a payé, c’est honnêtement un très beau musée : très bien fait au niveau de la mise en scène (vidéos incrustées dans les murs comme si on était à Poudlard, ou bien dans des tonneaux de bière - évidemment), des audio-guides dans une douzaine de langues, une dégustation, une activité “apprenez à servir votre propre Guinness”, une pinte comprise dans le prix... Les étages sont thématiques, du plus basique (les ingrédients de la Guinness) au plus “farfelu” (la publicité Guinness dans le monde). Bref : amateurs de bière ou non, je recommande absolument la Guiness Storehouse ! On a passé un très bon après-midi (et en plus je sais servir de la bière maintenant, vivivi).




Samedi, une grosse journée nous attend : nous avons réservé nos places dans un tour pour aller voir les montagnes Wicklow, la vallée Glendalough et la ville de Kilkenny ! Même si je ne suis pas encore lassée de Dublin, ça fait du bien de sortir de la ville. Et on se sent vraiment touriste dans un car de ce type (évidemment rempli de français... on est vraiment partout faut croire !)
Alors, première étape du tour : la vallée de Glendalough, où nous avons fait une petite promenade d’une trentaine de minutes sous un très beau ciel ensoleillé. C’est vraiment super joli, et ça donne envie d’y retourner pour faire des balades plus longues ! Il y a là aussi les restes d’un vieux monastère du VIe siècle, avec un très beau cimetière dont je ne me serai pas lassée de prendre des photos s’il n’avait fallu reprendre le bus !






Sur la route, le guide nous explique des anecdotes sur les Wicklow Mountains, que nous sommes en train de traverser, notamment sur les célèbres tournages qui y ont eu lieu (Braveheart, Excalibur, PS: I love you...). On croise aussi plein de moutons ! Et on s’arrête de nouveau à un joli de point vue et je dois dire que c’est vraiment époustouflant tout ce vert !
Malheureusement on ne reste pas longtemps car on a déjà du retard pour la suite !



Et la suite c’est... Kilkenny ! Après un très bon repas dans une sorte de cafèt’ préconisée par le guide, nous suivons ce dernier à travers les rues de cette vieille ville. Il a plein d’anecdotes sur les bâtiments et leurs habitants, c’est full intéressant !
En plus, la ville est très mignonne : elle a été capitale de l’Irlande au Moyen Age donc il y a plusieurs traces de cette période, et forcément une histoire très intéressante.

Château de Kilkenny et Black Abbey



Au retour, nous sommes fatigués mais ça ne nous empêche pas de bavarder tout le long du trajet (quand le guide n’est pas en train de raconter des histoires de fairies ou du fonctionnment de l’ilrande aujourd’hui).
De nouveau à Dublin, nous partons en quête d’un Carrol’s dans l’idée de nous trouver des tee-shirts (il y a une offre 3 pour 25 euros). Après quelques prospections nous repartons sans rien acheter car je dois récupérer mes affaires dans le B&B : en effet, ce soir je déménage !
Après plusieurs péripéties, j’ai enfin trouvé la coloc’ où je serai pendant ces deux petits mois. Il était temps, mon stage commence 3 jours après mon emménagement !

Dimanche, après avoir fait quelques courses et mangé un bout, je rejoins Laurie et Steeve pour une dernière petite soirée. Dans un pub, une Guinness à la main (nous, accro ? naaaaaaaan), nous assistons à un match de football gaélique (mélange de foot et de rugby d’après ce que j’ai pu comprendre) retransmis à la télé. Avant, Laurie et Steeve avaient trouvé les tee-shirts de nos rêves, donc je suis maintenant l’heureuse propriétaire d’un tee-shirt vert avec écrit “Ireland” dessus (oh, combien original !), en plus de mon sac et de mon bonnet. Oh, j’ai aussi craqué pour un porte-clé. Ils font des cartes de fidélité à Carrol’s ?

Après un dernier “souper” dans un pub, et la promesse de retourner à Montréal avant 10 ans, nous nous quittons et repartons chacun vers nos “chez-nous”. Merci, Laurie et Steeve, d’être venus me voir et d’avoir passé ensemble du si bon temps à Dublin ! <3


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- Question ultra-existentielle du jour : Mais où est-ce qu'ils cachent les boîtes aux lettres dans ce pays ?
- Note pseudo-philosophique du moment : Je peux totalement vivre avec une seule paire de chaussures. Totalement. Sans soucis. Une paire c'est parfait, tu te poses moins de questions le matin. Vrai de vrai, ça va suffire. Caaaaaaarrément. Ou bien...
- Chanson à avoir dans la tête absolument :Village People - YMCA

dimanche 2 août 2015

One week already!


Heyyyy!!! So, were did I stop last time?
Ah voui : Mardi. Tout comme le lundi, j'ai dû me lever (trop) tôt, et trouver des choses à faire dès 7h du matin au centre-ville. Je suis retournée me balader pour prendre quelques photos sous le joli soleil matinal puis, affamée, j'ai été me prendre un Irish Breakfast dans un Supervalu (= Carrefour irlandais). Bon, je sens déjà que les connaisseurs vont s'étrangler devant cette annonce, mais oui, j'ai osé manger un Irish Breakfast dans un supermarché (note : apparemment la plupart des supermarchés ici ont un coin pour s'asseoir et manger directement, donc ce n'est pas le fait que ce soit un supermarché qui est susceptible d'ébouriffer les poils des plus sensibles, mais bien que la qualité de leur breakfast ne soit pas à la hauteur de la tradition et que j'aurais pu trouver BIEN MIEUX ailleurs. Mais oui, c'est la vie : mon premier Irish Breakfast aura été de qualité moindre – et pourtant j'ai grave kiffé –, mais souvenez-vous que ma première poutine a été mangée dans une Belle Province <3 )




Breeeef, après un goutu petit-déj, je retourne à mes photos. Je commence à avoir mal au dos à force de porter mon sac en bandoulière rempli et je décide de m'acheter un sac à dos. Évidemment, pas n'importe quel sac à dos : je vais dans un Carrols (Best for quality, best for value), enseigne de magasins de souvenirs que l'on trouve à chaque coin de rue dans le centre, et, tant qu'à faire, je me prends un sac vert avec écrit “Ireland” dessus. Bon, c'est pas si pire : honnêtement j'aurai pu faire bien plus kitsch.
Dans le Garden of Remembrance, alors que je vise la statue, un petit vieux s'approche et m'explique ce qu'elle représente. Enfin, je crois. Parce que le petit vieux, tout sympathique qu'il soit, s'exprime avec un accent plutôt marqué et doit probablement concourir au championnat du meilleur postillonage sur touriste. J'ai quand même envie de dire : premier pouet-pouet irlandais ! Mais bon, du coup je n'ai pas trop compris ce qu'il m'a dit.
Après cette petite rencontre qui valait la peine d'être contée, je me redirige vers The Spire (mais oui, vous savez, ce machin au milieu de O'Connel Street qui pointe vers le ciel) où je vais rejoindre… Laurie et Steeve !! Mes coupains québécois, en plein tour d'Europe, ont décidé de faire une halte à Dublin pendant que j'y suis ! Ravie de les revoir si tôt après Paris, je leur montre un peu les rues que je connais en se cherchant quelque chose à manger. On finit par atterrir par hasard au plus ancien Fish&Chips de Dublin, Leo Burdock, dans Temple Bar. Yummy!




On continue ensuite notre promenade et, soudain, nous voyons un type avec un gobelet Tim Horton's. Quoi ? Pensons-nous, Y'A TIM EN IRLANDE ??? Après un petit moment d'excitation, nous réalisons qu'il n'y a pas, à proprement parler, de magasin Tim Horton's, mais qu'il y a, dans la plupart des magasins Spar (= carrefour city ou dispensaire), un étal où on peut se servir du café et quelques gâteaux. Beaucoup d'émotions, j'vous l'dis !
Le soir, nous prenons un verre avec mon hôte couchsurfeur, à qui j'annonce que dès le lendemain je pars avec mes amis dans leur Bed&Breakfast, plus proche du centre.

Le lendemain matin, je squatte un Starbuck avant de les retrouver. Je vais poser mes affaires dans la chambre du B&B puis nous retournons à nos promenades. Le midi, je mange un autre plat typique : chowder soup = une soupe de fruit de mer. C'est très bon aussi ! Il fait assez beau jusqu'à la fin d'après-midi, où la pluie recommence à tomber. En rentrant au B&B, on part à la chasse aux portes de couleur : vous savez, ce cliché de Dublin avec des portes vertes, bleues, rouges, roses? Et bien ce n'est pas qu'un cliché !




Et c'est drôle car je reprends assez vite mes expressions québécoises. Pis, tantôt, fait que, tu veux-tu, etc ont largement été prononcés ces quelques derniers jours.
Et c'est drôle car je reprends assez vite mes expressions québécoises. Pis, tantôt, fait que, tu veux-tu, etc ont largement été prononcés ces quelques derniers jours.

Jeudi, j'ai d'abord hésité à m'en aller à Belast – ou Cork, ou Galway – pour jouer à la touriste (ailleurs) pour la fin de semaine, mais finalement j'étais tannée de chercher du couchsurfing, et je n'avais toujours pas confirmation pour emménager dans une chambre. Donc j'ai profité de la compagnie de Laurie et Steeve pour rester à Dublin, et nous avons été voir le petit musée Dublinia, que j'ai personnellement beaucoup aimé ! Il s'agit d'un musée tout à côté de Christ Church Cathedral qui raconte sur 3 étages l'histoire de Dublin depuis les Vikings jusqu'à nos jours. Il y a plein de mises en scène et la possibilité de se déguiser, essayer des vêtements ou porter des armes, écrire son nom en runes anciennes, balancer une balle sur la tête d'un prisonnier médiéval... Très très fun !





Bon, je vais m'arrêter là. La prochaine fois (bientôt j'espère), je vous raconterai la fin des “vacances” avec Laurie et Steeve, mon emménagement et le début de mon stage ! =)



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 - Question ultra-existentielle du jour : Comment on dit drap-housse en anglais ?
- Note pseudo-philosophique du moment : On ne réaliser pas assez souvent de l'importance des poubelles dans nos vies.
- Chanson à avoir dans la tête absolument : Les Trois Accords - Retour à l'Institut