jeudi 30 août 2012

Les transports en commun

Enfin l'article sur les bus, comme promis. En fait, je ne vais pas seulement parler des bus, à Montréal c'est tout un réseau qui fonctionne, et, même si je l'ai déjà évoqué plusieurs fois, je ne peux pas ne pas parler du métro si je parle des bus.
Les deux réseaux, je n'ai pas tardé à le comprendre, sont régis par la STM, l'équivalent de notre bonne vieille RATP. 
Le métro est très simple d'utilisation et on ne tarde pas à connaître les principales stations, et la direction des lignes.

La plupart des bus (en tout cas, ceux que j'ai vus et/ou pris) ont pour direction une station de métro, donc tous les métros sont assez facilement accessibles, à condition, bien sûr, de trouver un arrêt de bus. Oh mais, à quoi ressemble un arrêt de bus montréalais déjà ?
Il y a deux styles d'arrêt de bus montréalais. 
Le premier est un arrêt de bus comme on en peut en voir partout ailleurs, un genre d'abri en ferraille rouge avec deux places pour s'asseoir et des vitres devant ET derrière (une protection contre le froid en hiver j'imagine).
Le deuxième ne ressemble qu'à un petit panneau accroché à un lampadaire, avec un numéro de ligne et le nom du métro le plus proche où il s'arrête. La chose se présente ainsi :



<- Plan du métro









Exemple d'arrêt de bus ->





Dans les deux cas, rares sont les arrêts où quelque chose d'aussi futile que LES HORAIRES sont marqués (bon, ok, j'en ai vu quand même. Mais c'est rare !!!). Pour savoir quand un bus passe, il faut appeler un numéro de téléphone spécial ou quelque chose comme ça (ce qui est vraiment ultra pratique quand on n'a plus de portable cellulaire...) qui se trouve sur le panneau.
Une autre chose rigolote à propos du fonctionnement des bus, c'est que, du coup, les arrêts n'ont pas de nom ! Ils se trouvent en général (ou bien toujours ? je ne sais pas...) à un carrefour, donc il faut s'arrêter à l'angle de la rue Machin et de la rue Truc et il n'y a pas d'écran qui indique où on se trouve. Quand on ne connaît pas le quartier, ça peut faire peur ! Mais si on demande gentiment au conducteur, il peut annoncer les rues à voix hautes, et donc nous prévenir de là où on doit descendre.
En parlant de descente ! Il faut dire que je n'ai comme exemple que le fonctionnement de notre cher Fil Bleu tourangeau, ça existe forcément ailleurs, mais j'ai été surprise de voir que l'on pouvait descendre par l'avant du bus, ou que pour ouvrir les portes, il fallait les pousser, elles ne s'ouvrent pas automatiquement (ou bien... ????). Il y a aussi des boutons pour demander les arrêts et... de jolies ficelles jaunes ! On tire dessus et pouf ! L'arrêt est demandé.

En ce qui concerne les transports, je peux aussi vous parler des taxis : relativement chers, il sont pourtant nombreux près des stations de métro, donc on pourrait on prendre tout le temps si ça nous chantait. Bien sûr, ça enchante pas le porte-monnaie alors on se retient.

Les voitures ici ont quelque chose de... différent. D'abord, ce sont des automatiques. Les petits élèves apprentis de la conduite n'ont donc pas la joie et le plaisir ô incommensurable d'apprendre à manier la boîte de vitesse. Je ne sais pas si c'est à cause de ça, mais j'ai l'impression que les voitures sont moins bruyantes, et qu'elle freine moins tôt au moment de laisser traverser les piétons. Plusieurs fois j'ai hésité car je ne savais pas si elles allaient s'arrêter ou non.
Oh et puis, il y a beaucoup de vitres teintées ! En fait rares sont les voitures où l'on peut vraiment voir le conducteur car la teinte cache tout l'intérieur...

Je crois que j'ai fait le tour pour ce qui est des transports en commun. Concernant ma vie, j'ai été à l'université aujourd'hui pour une réunion spéciale étudiants internationaux (c'était rempli de français, ça fait un peu peur quand même...). On nous a distribué un joli (et GROS) agenda universitaire, ça me fera ça en moins à acheter. On a aussi fait une visite du campus (qui s'étale en longueur sur 3 stations de métro ! c'est pas rien), qui est, comme je l'avais déjà dit je crois, méga-giga-ultra-super-géant (il y a, en plus des nombreux "pavillons", un terrain de football américain, une patinoire, une piscine olympique, des terrains de badminton, volley etc). De quoi me perdre donc, mais il y a des plans un peu partout, ouf.

J'ai rdv la semaine prochaine pour faire valider mon programme d'étude, et puis c'est partiiiiiit !


-------------------------

 - Question ultra-existentielle du jour : il serait peut-être temps de faire une lessive, non ?
 - Note pseudo-philosophique du moment : quand toutes les places assises sont dans le métro occupées, sur tes petits pieds tu devras rester.
 - Chanson à avoir dans la tête absolument : Joe le Taxi - Vanessa Paradis

mardi 28 août 2012

Emménagement



J'ai emménagé ! J'ai bien galéré  avec mes valises dans le métro... Laissez-moi vous raconter :

Il était une fois une petite Dédé qui devait se réveiller trèèèèèès tôt (au moins 8h, ralalalalalala) dans sa maison près du métro Lionel Groulx car elle devait quitter la chambre à partir de 11h. Evidemment, la petite Dédé, avec ses deux sacs et ses deux valises, ne pouvait faire le voyage jusqu'à l'autre bout de la ligne bleue en une seule fois. Elle décida donc de faire le trajet deux fois.

La première fois, elle prit sa petite valise, son sac à main, et son sac de courses. Evidemment, elle rata de quelques secondes son premier métro. 7 longues minutes plus tard, le métro arrivait. Environ 7 minutes plus tard, il s'arrêtait à Snowdon, où la petite Dédé devait prendre une correspondance. Evidemment, elle rata de quelques secondes son deuxième métro. 7 minutes plus tard, le métro arrivait.
Quand la petite Dédé arriva enfin dans sa nouvelle maison, elle était déjà épuisée et elle avait méga-chaud. Mais sa grosse valise l'attendait encore dans l'escalier de la maison de  Lionel Groulx alors elle n'avait pas le temps de souffler. Elle repartit et, bien sûr, dût attendre de longues minutes à ses deux correspondances. 

Elle finit tout de même par récupérer sa valise.
La deuxième fois donc, devinez quoi ? Ben oui, la petite Dédé rata ENCORE son métro.
Pour conclure, la petite Dédé perdit 2h dans les métros mais, enfin, elle était arrivée. 
La morale de cette histoire ? Il fait chaud dans les métros de Montréal.

Et voilà ma formidable (et ultra-intéressante) aventure de valises. Maintenant, à la demande générale, photos !


Voici donc ma chambre et ma maison !! C'est choupi n'est-ce pas ?


Il y a aussi un jardin avec barbecue, une grande cuisine... Bref, c'est cool.

En plus, tous les services sont proches : métro (essentiel), supermarché, marché, pharmacie... Oh, les pharmacies ici sont zarbies : non seulement on y trouve des médicaments, mais il y aussi de tout et de n'importe quoi : du maquillage au PQ en passant par les cartes d'anniversaire et les paquets de chips... Et parfois même, un bureau de Poste ! Du coup, je ne sais pas si on peut vraiment appeler ça une pharmacie, ou juste un magasin où l'on vend des médicaments... En tout cas c'est bien pratique.



-------------------------

 - Question ultra-existentielle du jour : Où se rangent les poêles ?
 - Note pseudo-philosophique du moment : Je ne suis pas seulement une petite française qui découvre le Québec mais aussi une petite provinciale qui découvre la vie dans une grande ville multi-éthnique.
 - Chanson à avoir dans la tête absolument : My Life Will Suck Without You - Kelly Clarkson

dimanche 26 août 2012

Et d'aventures, en aventures...

Youhouuuuu, déjà une semaine que je suis "Là-Bas" !!

Le temps passe super-méga-giga trop vite, et pourtant j'ai déjà des petites habitudes : heures où se lever, les rayons du Super C, le métro... Mais demain, tout cela va changer car enfin, JE ME SUIS TROUVE UNE CHAMBRE EN COLOC !!!

Ma décision a été prise assez vite finalement : toute la semaine j'ai fait des visites, et à chaque fois il y avait un petit détail qui tue dans ce que je voyais : pas assez de lumière, colocs "trop vieux", que des françaises, trop loin du métro...... Et jeudi soir, après une énième déception, j'ai refait le tour de tous les sites d'annonces que je connaissais et de fil en aiguille, de liens en liens, je suis tombé sur un site où je n'avais pas encore été. J'ai repéré 2-3 annonces mais il fallait s'inscrire pour communiquer avec les annonceurs. Je me suis donc inscrite, ça a mis trois plombes et j'étais vraiment découragée, il était minuit passé. J'ai failli abandonner quand ça a marché, et j'ai pu essayer de contacter les gens. Sur les quelques annonces, je ne pouvais en fait communiquer qu'avec une seule personne, car je n'étais pas un "Membre Premium" (bah oui, faut toujours payer pour être premium, et je paye pas pour ça moi !). J'ai quand même envoyé un mail pour me dire que toute cette attente d'inscription au site n'aura pas été faite en vain.
Et au matin, ô surprise ! La personne m'a répondu, elle me laisse son numéro de téléphone. Evidemment, je n'ai pas encore de "cellulaire" ici donc je me suis dit intérieurement : "caca". Mais ma proprio est arrivée dans la maison à ce moment là et m'a prêté le sien, j'ai donc pu appeler ! La madame au bout du fil m'a dit que si je voulais une visite, c'était tout de suite, car elle ne serait pas disponible après. Ni une ni deux, j'enfile mes chaussures (enfin, "ni une ni deux".... si, j'enfile les 2 quoi... elle est vraiment zarb cette expression...) et me voilà de retour dans les profondeurs du métro montréalais (je commence à bien connaître les lignes d'ailleurs... c'est ça de passer sa vie en souterrains !).
Evidemment, je me perds un peu en arrivant, et je fais un détour alors que la rue est à 2 pas du métro (pourquoi changer les habitudes ??), mais je tombe sous le charme de la maison, très "classique" du quartier (moi qui ai toujours vécu en appartement, je suis en extase devant toutes les maisons de toute façon...). L'intérieur me plaît, la cuisine est grande, salle de bain propre, la chambre lumineuse... Je réfléchis deux secondes et je me dis que c'est maintenant ou jamais, surtout que la proprio a l'air de dire que d'autres ont visité avant moi. Je dis donc "ok je la prends !" et voilàààààààààà, c'est l'destin !!

Je commençais vraiment à en avoir marre de chercher, et puis mon séjour dans la chambre d'hôte allait bientôt se terminer donc je savais que je devais prendre une décision rapide. Et puis, je ne voyais aucun "moins" pour cette visite là alors, pourquoi tergiverser et remettre à plus tard ce que l'on peut faire tout de suite ???

J'emménage donc demain dimanche dans ma nouvelle demeure, je mettrai des photos dès que possible !

En me perdant l'autre jour sur le campus de l'UdeM, je suis tombée
sur cette statue de ... Jeanne d'Arc !! :O


Et la vie à Montréal dans tout ça ? Je vois beaucoup de choses étranges, notamment :
- des filles aux cheveux roses
- des filles aux cheveux rouges
- des filles aux cheveux violets
- des filles aux cheveux bleus
- des filles aux cheveux verts
- des filles aux cheveux multicolores
- des grosses voitures où les gens conduisent à fond la caisse ET sans aucune porte
- des camions UPS et Fedex à tous les coins de rue
- des écureuils, des écureuils (presque) everywhere
- de la poutine à Macdo (d'ailleurs j'en suis à ma 3° poutine en une semaine...)
- et j'en oublie très certainement, mais si je vous dit tout d'un coup, c'est moins drôle.

Oh si ! il faut que je vous parle des bus ! Les bus ici sont vraiment... Non, je ferai un article rien que sur les bus plus tard.

Je dois dire aussi que j'ai assisté à l'une de ces fameuses manifs étudiantes, où il n'y a pas que des étudiants d'ailleurs. J'étais avec ma copine Flakky confortablement installée dans un Starbucks Coffee à la recherche de "free wifi" (prononcez "wafaï") quand nous avons aperçu le cortège, juste de l'autre côté de la vitrine :



Ce jour-là nous avons aussi été dans le centre commercial souterrain de la station de métro McGill (centre Eaton  je crois ? j'sais plus... ben tiens, j'vais devoir y retourner pour savoir, c'est vraiment trop bête ça...). Je l'avais juste évoqué dans l'article précédent mais en fait je n'avais pas précisé à quel point c'est HUGE ! (en plus je parle anglais moi maintenant, eeeeeeeet oui !!). Voilà, je tenais juste à le préciser.

Quant à l'université... Je n'ai pas encore pu valider mon programme de cours car, après avoir été amenée d'étages en étages pour trouver la bonne personne avec qui je dois le faire, il s'est avéré que la bonne personne en question n'était pas là pour le moment, et qu'il fallait prendre rendez-vous par mail... (moi et ma chance légendaire...) J'attends donc d'avoir un rendez-vous !
Mais finalement, ce n'est pas trop pressé car j'ai appris que je commençais les cours.... Le 1er octobre !! Ce qui me laisse un petit peu plus d'un mois pour glandouiller prendre mes marques et visiter la ville.


-------------------------


- Question ultra-existentielle du jour : Comment ça marche une carte de téléphone internationale ???
- Note pseudo-philosophique du moment : profiter de chaque instant sans râler, même dans les situations de merde, ça aide à s'en sortir ! Faut s'bouger et puis sourire !
- Chanson à avoir dans la tête absolument : Wake me up when september ends - Green Day

jeudi 23 août 2012

1ères bizarreries

Youhou ! Même pas une semaine que je suis "Là-Bas" et déjà je suis surprise par bien des choses (tiens, ce serait pas ça qu'on appelle le "choc culturel" ??).

Pour commencer bien sûr, il y a l'accent et les expressions étranges. Je crois que je me fais assez bien à l'accent en lui-même mais il y a des tics de langage où j'ai un peu de mal. Par exemple, dans les commerces, à la fin les gens ne disent souvent pas "au-revoir" mais "bye"... alors quand je dis "au-revoir" on me regarde comme si j'étais une patate (enfin, comme une française quoi).
J'ai aussi remarqué l'utilisation régulière du mot "présentement" pour dire "là tout de suite". En soi c'est vrai, "présentement", c'est dans l'présent quoi. Ils ont pas toujours tort ces fous de québécois ! (j'vais m'faire lyncheeeeer!)

Autre chose où là j'ai VRAIMENT du mal, c'est l'histoire des taxes. Parce que ces petits cocos de canadiens indiquent les prix SANS les taxes, que ce soit dans les magasins, bars ou restos. Du coup à chaque fois je me fais avoir, je prépare la monnaie sur ce que qui est indiqué, et non, c'est 15% de plus ! Pour se faire remarquer en tant qu'étrangère, ya pas mieux (pôvre moi !)...

En plus, ya la taxe, la taxe québécoise... faut l'savoir ! Et il y a le "tip", le pourboire "obligatoire" que l'on donne aux serveur... Ok en France, ça nous arrive parfois de pas trop faire nos radins et de laisser un pourboire, mais A CHAQUE FOIS ? Laissez-moi rire (lolilol) ! Ce serait parce que les serveurs gagnent moins que le salaire minimum, ça leur permettrait d'arrondir un peu les fins de mois... Il est donc d'usage de laisser en pourboire l'équivalent de la taxe.... Fffffiou, que de choses à retenir, et que de calculs à faire !

Sinon, une petite chose qui m'amuse : les feux. Déjà, ils sont DE L'AUTRE COTE de la route, et non pas à l'angle comme en France. Il n'y a pas toujours de feux pour les piétons, on passe quand les voitures parallèles à notre chemin sont au vert aussi. Mais quand il y a des feux, ils sont très fun !

1. Le petit bonhomme qui marche indique que tu peux passer
2. Soudain, un compte à rebours de 10 sec commence, où tu dois finir de traverser
 (ou commencer à tes risques et périls... On se sent comme dans un jeu vidéo à ce moment, si si)
3. Et PAF ! La Main dit STOP, le feu des voitures passe au rouge, tu l'as dans l'c*l...



What else sinon ? Ben je suis toujours à la recherche d'une coloc près de la ligne bleue... J'ai prolongé mon séjour dans la chambre d'hôte pour me laisser quelques jours en plus... En attendant je me balade, je découvre les centres commerciaux souterrains (et je m'y perds, pour changer...), et puis voilà, la vie va.



-------------------------


- Question ultra-existentielle du jour : Où est la baaaaaaaaaanque ?
- Note pseudo-philosophique du moment : Fermer les portes en fait, c'est facile.
- Chanson à avoir dans la tête absolument : Pour la vie - Saint Ex' Nos Années Pension ;)


lundi 20 août 2012

1er jouuuur !!

Et oui, quand on quitte la zone euro, faut se préparer à changer de monnaie ! On n'a plus vraiment l'habitude n'est-ce pas ?

Mais bon voilà, il faut bien que je me familiarise un peu avec les dollars canadiens, sinon j'suis pas sortie de l'auberge, comme on dit. Voici donc une petite présentation des nouveaux locataires de mon porte-monnaie :

Je surkiffe les dessins au dos des billets !

J'ai même déjà été faire des courses, donc je n'ai pas tardé à les utiliser.

Bon, à part ça, je recherche toujours une coloc pour le reste de l'année. J'ai pas mal de visites à faire donc je me déplace pas mal, et qui dit déplacement dit => METRO !!
Je suis donc fière de vous annoncer que je suis maintenant une pro du métro de Montréal, et pour vous le prouver voici à quoi ressemble un ticket, mon tout premier ticket !!





Le problème quand on sort du métro, c'est ensuite de savoir où l'on va. Par exemple, ça évite de marcher une demi-heure pour trouver une rue alors qu'elle se trouve à 2min du métro... Au moins maintenant, je suis fixée ! Mais si je n'avais pas déambulé autant, je n'aurai sans doute pas vu mon premier écureuil montréalais !!!!

Le soir... Poutine !! Depuis le temps que j'entends parler de ce plat typiquement québécois ! Pour ceux qui ne connaissent pas, la poutine c'est donc des frites sur lesquelles on dépose un lit de fromage fondant et de la sauce. Le fromage fond et huuuuuuuuuuuuuuuuuum miam-miaaam !
C'est donc excellent (pas de surprise de ce côté là) mais ça remplit bien ! On (ma coloc de chambre d'hôte et moi) a dû demander à prendre nos restes à emporter parce qu'on n'en pouvait plus !

Et en bonne touriste que je suis, je prends en photo ce que je mange !

J'avais pris avec du poulet !




-------------------------


- Question ultra-existentielle du jour : filet de boeuf ou jambon blanc ?
- Note pseudo-philosophique du moment : Quand tu ne peux pas aller à la brioche, appuie sur un bouton et la brioche viendra à toi.
- Chanson à avoir dans la tête absolument : I still standing - Elton John

Arrivée !!

Pfffffiou, je suis E-N-F-I-N arrivée.

La journée d'hier a vraiment été très longue : lever très tôt (5h) pour prendre le train pour Paris, à Montparnasse, navette pour l'aéroport (temps d'attente : 30min, temps de trajet : 1h) et enfin, Charles de Gaulle.

Wooo. Ce truc est immmmmmmmense. Une vraie ville pleine de béton, valises, sacs et annonces par hauts-parleurs. D'ailleurs en arrivant en haut du terminal 2E, un bonhomme est venu nous demander s'il pouvait nous aider. Comme quoi on devait vraiment avoir l'air de paumés (ce qu'on était tout à fait). Il nous indique une borne où je dois bidouiller ma carte d'embarquement, et je file enregistrer ma valise de soute (ouf, elle fait moins de 23kg. En fait je me suis grave bien démerdée dans mes valises. J'suis trop forte.). Déjà, c'est seule que je dois franchir la prochaine étape de passage. Un dernier petit café avec les parents et, valise-cabine en mains, je me dirige vers les "stands de fin d'espace Schengen". D'ailleurs je suis un peu nerveuse, je ne sais pas trop quoi faire ni où aller, et il se pourrait que j'aie laissé tomber ma valise dans les jambes d'un couple de japonais qui a failli trébucher dessus... Mais bon, je demande à un autre bonhomme et celui-ci m'indique que, pour aller à ma porte d'embarquement (M50), je dois prendre une navette, "tout de suite à gauche puis encore à gauche, et après c'est le 2ème arrêt."

Je trouve facilement la navette en question. Il n'y a pas grand monde et, entre le 1er et 2ème arrêt, je suis même seule dans mon petit wagonnet ! Quand je descends, les choses sérieuses commencent : je dois passer à la douane. Comme il n'y a personne je passe directement (tiens, un peu trop de chance d'un coup... ça cache un truc pour plus tard ça... lolilol) et JE NE SONNE PAS !! Pour les gens qui ont l'habitude de prendre l'avion, ceci peut paraître bien peu de chose, mais pour moi, ce fût assez sensationnel.

La suite, très facile, j'arrive dans le Duty Free. Ce truc gigantesque où tu te crois Star parce que tu es entourée de marques et de fauteuils confortables. Je passe vite-fait parce que je veux trouver la porte M50 d'abord. J'arrive dans un looooooooooooooooooooooong couloir et je me rends compte que, bien sûr, la porte M50 est celle qui est la plus loin, la plus au fond du fond du fond possible.


Oh je viens de voir qu'on peut ajouter des légendes aux photos. Cool.
Alors là ben c'est les portes M du terminal 2E de CDG. Vous avez du mal à voir le 50 ?
Normal, il est tellement loin que même mon zoom d'appareil photo n'allait pas jusque là.


Je vais donc m'installer dans un fauteuil près de la porte et je commence mes mots fléchés. Après une bonne heure d'attente, on nous annonce que l'embarquement est retardé. On ne partira pas à 13h30 comme initialement prévu, mais bien à 14h30.

Je vais pas détailler toute cette attente supplémentaire, mais sachez que, à 15h30, j'étais enfin à ma place (17A) à côté du hublot. A côté de moi, un homme qui faisait un voyage organisé, mais dont le groupe a été dispatché aux quatre coins de l'appareil et à côté de lui, un jeune homme avec un tatouage sur le bras. Devant moi, trois amies parlent espagnol, ça me fait rire.
Le temps est chaud (canicule partout en France), et on ne démarre pas. On reste là, sans clim, sous les 40°C parisiens du jour et c'est INTENABLE ! Enfin (il est 16h passées...), le commandement de bord parle dans son micro et nous annonce que, suite à un problème d'APU (ah oui ?) on n'a pas pu avoir de clim et que ça nous empêchait de décoller, qu'il en est bien désolé, etc etc. Bon, enfin, on décolle.

Je suis contente d'être du côté du hublot parce que j'adore regarder les nuages. Je pourrai y passer des heures. Mais le soleil tape pile sur mon écran donc je tire le volet aux trois-quart pour pouvoir regarder des films (ce qui est quand même plus distrayant que les nuages. Quoique...).

Alors, quoi de palpitant pour ce vol de 7h30 ? j'ai eu du mal avec le fil qui attachait ma télécommande, je suis devenue trop forte à "Caverman", ce superbe jeu où tu dois pousser et/ou exploser des cailloux pour sauter dans un trou, et je me suis aspergée de la sauce du plat qu'on nous a servis. J'ai perdu ma barrette, puis je l'ai retrouvée et j'ai rempli un super papier pour l'immigration canadienne.Bref, que des détails tout ça.

Et puis, soudain, le commandant a reparlé "mesdames messieurs nous allons commencer notre descente dans environ 20 minutes. Ladies and gentlemen....". Je remonte alors le hublot parce que je veux TOUT voir.

A un moment, on se retrouve si près du sol que je peux lire les enseignes des grands magasins à la périphérie de la ville. La première chose que je vois c'est"IKEA". Ouf, j'suis pas tellement dépaysée. Tant qu'il y a Ikéa, il y a de l'espoir !

Je vois Montréal d'en haut et, sans vouloir fayoter, je trouve ça très beau. La lumière sur le fleuve Saint-Laurent et la verdure des parcs sont magnifiques, très poétiques en fait. Et je suis toujours aussi zen. On atterrit, blablabla, et les portes de l'avion mettent 3 plombes à s'ouvrir, on est resté debout au milieu des allées, comme si on n'avait pas déjà assez de retard... !

En sortant, je suis le mouvement. Je commence à ne plus trop être zen au moment de la re-douane. Là il faut montrer le papier rempli dans l'avion et le papier du permis d'étude (ce fameux papier, grrrr!!). Tout va bien, je passe, et je file chercher ma valise qui doit arriver sur le "caroussel n°8". Je reconnais là quelques têtes aperçues dans l'avion ou devant la porte d'embarquement. Nous attendons, attendons encore et... attendons. Quelques valises apparaissent de temps en temps, jamais les nôtres. Un malheureux soutien-gorge gît entre les bagages. Je plains la pauvre fille dont la valise a dû exploser. Je vois ce soutif repasser devant moi quoi... Une vingtaine de fois ? Moi qui suis très patiente, je n'en peux plus d'attendre, surtout que, justement, il y a des gens qui m'attendent, MOI !

Mais la valise finit par arriver et je file repasser un contrôle douanier :
- "Vous êtes française ? Par ici s'il vous plaît"
Je me dirige vers un couloir et j'arrive au bureau des visas où une petite madame s'occupe de moi tout de suite. Je prie pour que tout se passe bien, mais je suis soulagée que ce soit bientôt fini. J'en vois le bout !

Et en plus, tout se passe bien, je me dirige vers la sortie, où une connaissance doit venir me chercher et m'amener dans la chambre d'hôte. Son GPS nous fait faire quelques détours et ça me donne l'occasion de découvrir quelques quartiers de Montréal. 

J'arrive dans la soirée dans ma chambre d'hôte, où je suis accueillie par la proprio. Toute gentille, elle m'explique en anglais où sont les affaires et puis voilà, je suis arrivée.

Dans la cuisine, ma coloc et une de ses amie montréalaise discutent et je me joins à elles. Je crève la dalle mais je n'ai rien à manger, et je suis méga-crevée. En France il doit être l'équivalent de 3h30 lorsque je vais me coucher, épuisée. Ce matin, je me suis quand même réveillée très tôt (réveillée par le bruit de voitures dans la rue car oui, j'avais oublié de fermer la fenêtre) et j'en profite pour vous montrer la vue de ma chambre :


(Ben oui, on voit pas grand chose en fait...)

vendredi 17 août 2012

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai.

Bon ok, ça ne sera pas vraiment l'aube, mais rien ne vaut une bonne petite dose de culture Victor Hugo-esque.

C'est la veille du dépaaaaaaaaart ! (et oui, pour ceux qui n'avaient pas suivi, j'ai repoussé mon vol...)

Est-ce que j'ai bien fait tout ce que je devais faire avant de partir ?
-> Visa, ok
-> carte d'embarquement, ok
-> logement provisoire, ok
-> valises, ok
-> trousse "first aid" et autres guides du Québec, ok
-> médocs ok (enfiiiiiiiiiiiiiiiiin)
-> choix de bijoux, robes et fards à paupières, ok
-> Au revoir à tous ceux que j'ai pu voir.... ok.

Bon, il semblerait que tout soit ok !

Je n'ai pas peur, juste un peu excitée bien sûr, mais comme dit ma grand-mère, je "pars à l'aventure là !", et c'est ça qui est chouette : l'aventure. D'autant que, depuis le début j'ai l'impression que le destin est un peu contre moi donc c'est un peu une victoire contre l'Administration de pouvoir partir. Il devrait y avoir une déesse de l'Administration. Vous savez, ce genre de déesse qu'on appelle pour maudire ses ennemis, les faire chier bien profondément. Ce genre de déesse qu'il faudrait prier pour avoir des papiers à temps ou des autorisations de délivrance de médicaments. Par exemple, hein.


C'est bizarre, je ne me rends toujours pas vraiment compte, je suis trop zen. C'est peut-être ça qui me stresse le plus : le fait que je sois zen. Demain, dans le train qui m'emmènera à Paris, je réagirai peut-être. Ou bien ce sera à l'aéroport, au moment crucial de la pesée de la valise. Ou encore dans l'avion, quand ma chance légendaire m'aura placée à côté d'un Pouet-Pouet. En attendant, je me délecte de fromage et charcuterie.

Allez, 7h30 de vol m'attendent. Je vais avoir le temps de m'abandonner à ma nouvelle passion (les mots fléchés), de regarder des films et de me noyer dans des épisodes de séries. Ce sera chouette.






-------------------------


- Question ultra-existentielle du jour : Partir avec ou sans la Nitendo DS ???
- Note pseudo-philosophique du moment : Ca a l'air cool d'être un chat.
- Chanson à avoir dans la tête absolument : Simon and Garfunkel - I Am A Rock



mardi 7 août 2012

Préparatifs

On est mardi 7 août et... je viens de me rendre compte que mon départ est prévu pour dans une semaine. UNE SEMAINE !
Je commencerai bien à réaliser tout ce que cela implique SI SEULEMENT j'avais reçu mon permis d'étude, sans lequel je ne peux pas atterrir sur le sol canadien... Evidemment, si j'avais eu mon Certificat d'Admission au Québec à temps il n'y aurait pas eu de problèmes de timing, mais qui serai-je sans problèmes de timing ?

Bref, je risque de devoir repousser mon vol d'une semaine, mais ça ne m'empêche pas de commencer à songer pratique.

Et oui parce que je pars un an, sans repasser par la case <maison> entre-temps, ce qui pose un problème au niveau de la logistique de la valise. Bon, le bon point, c'est qu'il est conseillé d'acheter nos affaires d'hiver directement sur place, ça fait déjà ça en moins à apporter...

Mais bon, je tiens beaucoup à mes affaires, moi !
Et je commence déjà à réfléchir à ce qui sera nécessaire, indispensable, vital.

Par exemple, il y a actuellement une, deux, trois, quatre, cinq... six paires de chaussures plus ou moins éparpillées dans ma chambre. Je ne vais quand même pas prendre les six !

Et mes vernis ? Oh, mes beaux et précieux vernis ! Lesquelles de mes 41 teintes vais-je bien pouvoir embarquer dans ce long périple ?? (et oui, pour ceux qui se poseraient la question : je les ai comptés, j'en ai bien 41... )

Et les fards à paupières ? Et les boucles d'oreille ? Et les colliers ? Et les livres ? Et les dv.... AAAAAAAaaaaargh, je ne pourrai pas emmener de dvds ! C'est un bien grand malheur pour moi, mais j'ose espérer que je serai tant occupée à travailler que je ne penserai pas au plaisir de déchiqueter un emballage puis d'ouvrir une jaquette pour la première fois....... Ralalalalalalalalalala.......

Bref, de gros dilemmes qui s'annoncent, comme dans tout préparatifs de longs voyages, en somme. Mais c'est dur, très dur. Après mûre réflexion, je songe même à ne pas emmener de vernis DU TOUT ! Ce sera comme un petit challenge, et si l'envie m'en prend sur place, j'en achèterai Là-Bas.

Malgré tout, je dois avouer que j'ai hâte. Le temps est passé méga-ultra-giga-super vite depuis le mois de juin, et j'ai l'impression d'avoir oublié de faire des millions de choses. Je pense à tout ce qui va me manquer (outre les fromages et la charcuterie...) et surtout à toutes ces personnes que j'avais l'habitude de voir régulièrement et que je ne reverrai pas avant presque un an... J'ai beaucoup de mal à me dire "Tiens, c'est la dernière fois que je te vois toi..." Bien sûr ce n'est qu'un au revoir mais je n'aime pas les au revoir. Je n'aime pas ça du tout. 

Mais bon, je vais quand même très bientôt partir et j'ai comme l'impression que, déjà, je ne suis plus vraiment là. 

J'attends le courrier chaque jour avec impatience et chaque jour, j'attends encore. Inexorablement, j'attends.





-------------------------

- Question ultra-existentielle du jour : Que ferait-on sans les problèmes d'administration ?
- Note pseudo-philosophique du moment : Au royaume des Patates, la Dédé est Frite.
- Chanson à avoir dans la tête absolument : Fuck you - Lily Allen ^.^